Saint François de Sales
INTRODUCTION AMOUR DE DIEU ENTRETIENS

Introduction à la Vie Dévote

Traité de l' Amour de Dieu

Les Entretiens de Saint François de Sales

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St François de Sales, de M. Zehender de Mergentheim,
1641-1697 Abbaye d'Einsiedeln
Photo : P. Germain Varin, o.s.b.

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Saint François de Sales

Savoyard, né en 1567 à Thorens (près d'Annecy), mort en 1622 à Lyon.
Famille de petite noblesse, mère très croyante, père au service des ducs de Nemours (Annecy) et de Savoie (Turin)

Désire très jeune être " d'Eglise ", mais son père s'y opposera pendant toutes ses études.

Etudes d'Humanités puis de philosophie à Paris de 1578 à 1588, dans le Collège de Clermont, tenu par les jésuites.
Crise existentielle et spirituelle en 1585, à 19 ans " serai-je du nombre des élus ou serai-je damné ? " Inquiétude intellectuelle qui devient angoisse du coeœur et épreuve de santé … il va aux portes de la mort jusqu'au jour où aux pieds de la Vierge, il fait une prière d'amour et d'abandon.

Etudes de droit à Padoue (1588-1591) Son père le destine au Sénat de Savoie.
Nouvelle crise, cette fois-ci intellectuelle et théologique à nouveau sur le sujet de la prédestination.

1592, rejoint la Savoie. Il persévère dans son désir de devenir prêtre. Son père cède à contre coeœur quand on propose à François d'être Prêvot (vicaire général) du diocèse d'Annecy. Il est ordonné prêtre en décembre 1593.

Homélie d'installation comme prêvot : son programme :
Conquérir les âmes par l'amour et non les armes.
Comment, par notre propre exemple : prière, jeûne, témoignage.
" Vivre en enfants de Dieu, non seulement de nom, mais d'effet. "
Donne lui-même l'exemple : vie austère de prière et pénitence, souci de sa charge de prêtre et de prêvot : prêche, confesse, réconcilie, catéchise.
Ses fidèles préférés : les pauvres, les enfants, les prisonniers.
Il conquiert Annecy par la charité.

Missionnaire au Chablais (1594-1598)
Le Duc de Savoie veut ramener cette région à la foi catholique.
François accepte d'y aller, et part seul.
Son témoignage d'amour et de rectitude intellectuelle séduit progressivement.

1599, est nommé évêque et coadjuteur de Mgr de Granier, Prince-évêque de Genève en exil à Annecy depuis la réforme.

1602. Voyage à Paris pour régler la question financière des paroisses du Pays de Gex, alors possession du roi de France. Il échoue. Mais il connaît un succès spirituel personnel étonnant. Fréquente le cercle Acarie, rencontre Bérulle. Le roi veut le garder mais François refuse et revient en Savoie.

29 septembre 1602, mort de Mgr de Granier. François de Sales devient Prince-évêque de Genève. Comme évêque, il prend pour modèle Charles Borromée. Il aura le souci de visiter toutes les paroisses de son diocèse et de continuer d'être très présent dans son ministère sacerdotal comme avant.
Il aura une intense activité et une correspondance importante de direction spirituelle. Son premier livre qui sera un best-seller est écrit dans cette perspective : l'Introduction à la Vie dévote.

Il fonde à Annecy avec Antoine Favre l'Académie Florimontane. Richelieu s'en inspirera pour fonder l'Académie Française.

En 1610, il fonde la Visitation Sainte Marie avec Jeanne de Chantal, fondation originale destinée à accueillir aussi les femmes de santé fragile et les veuves désirant vivre la vie religieuse. Elles commenceront par aller aussi visiter les pauvres et les malades d'Annecy. Mais quelques années plus tard, l'archevêque de Lyon exigera que les sœurs soient cloîtrées, la vie religieuse féminine à ce moment là ne pouvant se concevoir hors de ce cadre. François fait de la Visitation un foyer privilégié de la dévotion. Vincent de Paul qui l'a rencontré dira de lui qu'il apparaît comme " l'homme qui a reproduit le mieux le Fils du Dieu vivant ! "

Il écrit un deuxième ouvrage : Le Traité de l'Amour de Dieu, qui contient l'essentiel de sa pensée spirituelle et mystique.

En 1618, nouveau voyage à Paris. Il fait à nouveau un triomphe.
En 1622, il doit accompagner le duc de Savoie à Avignon, mais sa santé, déjà fragile, fléchit gravement. Il meurt sur le chemin du retour à la Visitation de Lyon le 28 décembre 1622.

Avant d'être le " Docteur de l'amour ", comme son décret de canonisation le précise, il fut un coeœur qui vivait d'amour, par l'amour, pour l'amour.

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