J’AI DU PRIX AUX YEUX DU SEIGNEUR

 

 

« Viens, Tu comptes pour moi,

Tu as du prix à mes yeux

Et je t’aime. »

 

Oui, j’ai du prix aux yeux du Seigneur.

Il me connaît personnellement,

Il m’appelle par mon nom

Et il m’aime d’un amour infini.

 

Pour moi, il a quitté son séjour de gloire,

Il est devenu semblable à nous tous,

Il a enduré la souffrance et le mépris,

Il a subi le supplice de la croix et de la mort.

Béni sois Tu, Seigneur, pour Ton amour.

 

Quand je ressens la fatigue et la souffrance,

Quand je ressens l’indifférence des autres,

Quand j’ai des sentiments de colère et d’agressivité,

Je sais que Toi, Tu es fidèle et Tu m’aimes.

A leurs yeux, je ne suis rien,

Mais pour Toi, je suis Ton enfant.

 

Aide-moi, Seigneur, à accepter mes limites,

Mes fatigues et mes souffrances.

Aide-moi à répandre Ton nom chez mes frères et mes sœurs.

Aide-moi à pardonner comme Toi Tu pardonnes.

Aide-moi à grandir dans Ton amour.

 

Viens, Tu comptes pour moi,

Tu as du prix à mes yeux

Et je t’aime.

 

Yvon Bélair.

2000/10/16

CONFIANCE

 

 

Quand je ne vois plus la lumière au bout du tunnel,

Quand la douleur, la peur et l’inquiétude m’assaillent,

J’ai du mal, Seigneur, à discerner ta présence.

Pourtant, Tu es là, tout près, attentif à mon appel,

Les bras ouverts pour m’accueillir avec amour.

 

 

Tu chemines à mes côtés dans le désert

Et je ne devine pas la trace de tes pas sur le sable.

Seigneur, enlève le voile qui cache mes paupières;

Ouvre mes yeux pour que je découvre tes merveilles.

 

 

Tu as connu l’exaltation et la griserie sur le Thabor

Mais la souffrance et l’indifférence dans la plaine.

Chaque tableau est fait de lumière et d’ombre

Et celui de la vie ne fait pas exception.

 

 

Tu as choisi le chemin de la souffrance et de la croix

Pour aller vers la lumière de Pâques et de la gloire.

Apprends-moi à ne pas paniquer dans les moments de solitude.

Aide-moi à prendre conscience de ta présence et de ta grâce.

Je veux avancer au large et témoigner de ton amour.

 

Yvon Bélair,

2001/06/12