De: Ljlibbrecht@aol.com

Date: 18 décembre 2004 19:47:42 GMT+01:00

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LIBBRECHT J.P.

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Bonjour, je vous met en courrier joint une compilation de charlatans et je vous félicite pour votre site !

 

 

LA CONVERSION D'ÉMILE ZOLA

 

Par le père Eugène Kuhn, missionnaire du Sacré-Cœur

 

 Vox Vitae (89, rue du Trône, Bruxelles, B-1050 - mai 1996) cite le magazine allemand Diagnosen du 1er  janvier 1995, lequel est entièrement neutre en matière de religion.

 

            Zola visitait un jour une église de village, non pour y prier mais pour se moquer des « sottes gens » qui s'y rassemblent.  Ce jour fut cependant le plus remarquable de toute sa vie.

 

            ÉTRANGE GUÉRISON - Ce soir-là, Zola glissa et se fit trois fractures au pied. Pendant que nous cherchions un médecin en ville le pied avait tellement enflé qu'essayer de le soigner parut à peu près hors de question. Deux mois passèrent et son état empira à tel point que les médecins envisagèrent l'amputation de la jambe pour sauver la vie du patient.

 

 Le soir de Noël, Zola était alité, incapable de se joindre aux amis venus lui rendre visite. Il fit cette nuit-là un rêve singulier: il était dans l'église même qu'il avait visitée lorsqu'il s'était fracturé le pied. Tout son entourage se réjouissait de l'intégrité de ses membres, mais lui marchait avec des béquilles. Soudain, il aperçut près d'un mur latéral une belle dame tenant un enfant dans ses bras. Elle lui parut d'abord immobile, puis elle se dirigea rapidement vers l'autel et se retourna vers le malade avec un air de reproche: « N'as-tu donc aucune demande à me faire que je pourrais t'accorder ? Jette ces béquilles et marche ! » Le malade obéit, tout en se disant, « Certes, ici je puis bien marcher, mais attendez que je sois dehors. »   Le rêve (l'apparition) ne lui inspirait aucune crainte; au contraire, la dame lui donnait l'impression d'une mère aimante. Et, pendant son sommeil, il se mit à chantonner doucement le « Dominus vobiscum » qu'il avait entendu à l'église.

 

 Le lendemain matin, sa femme qui, pendant la nuit, l'avait entendu avec étonnement fredonner ce chant d'église, lui demanda ce que signifiait cet étrange événement. La réponse fut qu'elle devrait aujourd'hui même allumer un cierge devant l'image de la Mère de Dieu.  C'est alors que Zola éprouva dans son pied malade des tiraillements et des élancements étranges.  Il essaya de se lever, ce qu'il fit sans aucune difficulté; il ne sentait plus aucune douleur et il ne restait plus trace de l'enflure.

 

 Se conformant au désir du curé du lieu, Zola mit d'abord par écrit le récit complet de cette guérison merveilleuse et il se confessa ensuite à Mgr Sallois, archevêque de Calcédoine, auquel il remit également, signé de sa main, le document qui suit :

 

 Le mensonge le plus éhonté qui soit !

 

 

            Moi, soussigné, jadis Grand Maître du siège, et aussi ancien grand prêtre (Hiérophante) et Souverain suprême ainsi que « Super Comthur » (détenteur d'un ordre de classe supérieure, ou commandeur), fondateur d'un ordre maçonnique en Égypte et de ses Loges, je déclare par la présente que j'ai été pendant trente ans membre de la secte des francs-maçons, pendant douze ans Souverain suprême de l'Ordre et avoir eu pendant tout ce temps de connaître minutieusement et à fond et d'apprendre le projet et les visées que l'Ordre poursuit.

 

            Il se donne pour une institution purement philanthropique, philosophique et libérale, qui aspire à la vérité et à l'avancement de la moralité et dont l'objet serait aussi la science, l'art et la bienfaisance. Il donne l'assurance de se comporter avec une égale tolérance à l'égard des diverses confessions de foi, que les questions de la religion et de la politique ne sont absolument pas discutées dans les réunions de l'Ordre. Et, de plus, l'Ordre prétend que la franc-maçonnerie n'est pas une secte religieuse, mais un Temple de la Justice, de la Miséricorde et de l'Amour du prochain.

 

            Ë l'encontre de cela, je déclare que la franc-maçonnerie n'est aucunement ce pour quoi elle se donne. Tout le bien qu'on prétend trouver dans ses lois, ses rituels, ce n'est pas vrai. C'est le plus éhonté des mensonges et rien de plus ; tout ce bavardage sur ces vertus hypocritement professées, à savoir : la justice, la miséricorde, la bienfaisance et l'amour, elles sont introuvables soit dans les loges, soit dans les cœurs des francs-maçons, vu que ces vertus leur sont tout à fait étrangères – à peu d'exceptions près – et ne sont pas du tout exercées par eux.  La vérité n'a pas de place dans la franc-maçonnerie et elle est complètement étrangère aux frères des loges.  Dans l'Ordre franc-maçon prévaut un mensonge qui ne recule devant rien et y règne sous le couvert hypocrite de la vérité, tromperie et mauvaise foi qui enchaînent dans les liens de l'erreur le peuple frivole.

 

            J'affirme que la franc-maçonnerie est une secte religieuse dont le but est de détruire toutes les religions existantes et de s'installer à leur place et de ramener ainsi le monde à l'antique culte des idoles. Ë présent que je suis totalement convaincu d'avoir été pendant trente ans dans l'erreur, que j'ai reconnu sur quoi est basé tout le système franc-maçon, et après avoir répandu cette doctrine et avoir amené d'autres à la répandre, de sorte qu'une grande masse de gens m'a suivi dans l'erreur, je m'en repens sincèrement.

 

            Éclairé maintenant là-dessus par Dieu, je me rends compte de tout le mal que j'ai commis par là, en raison de quoi je rejette la franc-maçonnerie et m'en désolidarise, en avouant avec repentir mes erreurs devant l'Église.  Je demande pardon à Dieu de tout le mal dont j'ai donné l'exemple pendant le temps de mon appartenance à l'Ordre de la franc-maçonnerie, et j'implore de notre Souverain Pasteur, Sa Sainteté le Pape Léon XIII le pardon, comme aussi de quiconque que j'ai attiré de quelque manière que ce soit dans l'erreur.

 

 le 18 avril1896

Émile Zola

 

 

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Par Maurice Caillet

 

        Après la notice « auto-nécrologique » de l'Abbé Jean-Claude Desbrosse du 9 XII 1999 dans le Figaro, le problème de cette inconciabilité fondamentale a été réactualisé par l'opposition entre certains de nos Évêques : Mgr Le Bourgeois, Mgr Thomas pour,  Mgr Seguy, Mgr Brincart contre la double appartenance, par ailleurs formellement interdite par la Déclaration de la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi datée de 1983, et qui concerne toutes les obédiences maçonniques. 

 

 Je suis témoin et je ne suis que témoin, mais, converti et baptisé à cinquante ans, j'ai été franc-maçon du GODF pendant quinze années, et voilà bientôt vingt ans que je suis chrétien.

 

 Étant catholique aussi convaincu et actif que j'ai été un franc-maçon militant, je me permets d'affirmer, en dehors de toute interdiction magistrale, malheureusement mal ressentie même chez des catholiques pratiquants, qu'il est absurde, philosophiquement contradictoire, de prétendre être à la fois vrai catholique et franc-maçon authentique. 

 

 Chirurgien gynécologue et urologue, j'ai participé en paroles et en actions dès 1966 à la contraception artificielle, aux stérilisations, à l'avortement, partageant les combats de francs-maçons publiquement connus, comme Lucien Neuwirth, Jean-Pierre Prouteau, Pierre Simon, Henri Caillavet, pour la légalisation et la pratique de ces actes. 

 

 De 1970 à 1985, j'ai gravi les grades initiatiques d'apprenti jusqu'au 18¡, j'ai été Vénérable de loge, délégué au Convent (député à l'assemblée nationale annuelle ), membre de la Fraternelle des Hauts Fonctionnaires. 

 

 Depuis le début de ma conversion en 1984, j'ai témoigné, en de nombreuse occasions, de ma joie d'avoir rencontré notre Seigneur Jésus-Christ, par écrit ( quatre livres ) et oralement ( une trentaine de conférences et d'interviews ). J'ai la fierté, aujourd'hui d'être devenu membre sociétaire de l'Association des Écrivains Catholiques,  membre du comité d'honneur de l'Alliance pour les Droits de la Vie. Je dispose d'un site sur le réseau Internet, déjà visité par près de 30.000 internautes : http://cailletm.free.fr/ 

 

 Qu'est-ce que la franc-maçonnerie ?

 

         Officiellement, il s'agit d'une association philosophique et philanthropique, qui sous sa forme spéculative est apparue au début du XVIII¡ siècle. En réalité, dans toutes les obédiences, il existe trois structures de nature différente. Une structure, que l'on peut qualifier  de démocratique, regroupant les ateliers ou loges de base, loges bleues ou de Saint-Jean, qui gère les trois premiers grades d'apprenti, de compagnon et de maître. Tous les responsables, Officiers et Vénérables de loge, délégués au Convent, membres du Conseil de l'Ordre, Grand Maître, sont élus et non reconductibles au delà de deux trois ans. Ces loges font l'objet de déclaration, comme association loi de 1901, auprès des Préfectures, et sont souvent à la une de nombreuses revues publiques.

 

 Une seconde structure, initiatique, est beaucoup moins connue, voire ignorée des « profanes »  : il s'agit des ateliers de perfectionnement, cloisonnés en quatre niveaux, du 4¡ au 33¡ grade, sans communication des ateliers supérieurs vers les inférieurs. Le recrutement d'un niveau à l'autre se fait par cooptation, et la gestion de l'ensemble est assuré par un petit collège de grands initiés, inconnus des maçons de base et encore plus de la Presse.

 

 La troisième structure, n'a même pas de statut officiel dans les obédiences : il s'agit des fraternelles, qui regroupent des maçons selon leur profession ou leurs intérêts, ce qui ouvre la porte à toutes sortes de compromis, d Ôautant plus que s'y retrouvent des maçons appartenant à des obédiences différentes, qui, publiquement n'hésitent pas à se lancer des anathèmes, comme celui d'être une maçonnerie irrégulière ! 

 

 Tout oppose la philosophie maçonnique et la religion catholique. 

 

 1)  Historiquement, chacun connaît Saint-Pierre, premier Évêque de Rome à qui Jésus a confié son Église. Les origines de la maçonnerie spéculative sont plus discutables : cependant, beaucoup d'historiens admettent que celle-ci a résulté de la transformation de la maçonnerie opérative ( bâtisseurs de cathédrales ) à Londres en 1717, sous la houlette de deux pasteurs, Anderson, anglican, et Désaguliers, presbytérien, influencés en sous-main par le physicien Newton. La constitution dite d'Anderson, datant de 1723, ne mentionne Dieu qu'une seule fois et jamais la Sainte-Trinité, le péché, le salut ni la résurrection. En France, la maçonnerie apparaît dès 1725, et ses membres, nobles ou écclésiatiques voire grands bourgeois, sont gallicans, c'est-à-dire opposés à la prééminence de l'Évêque de Rome. En tous cas, la FM, qu'elle soit opérative ou spéculative, est une résurgence de la Gnose, hérésie condamnée déjà par Saint-Irénée, et que l'on retrouve dans tous les ordres initiatiques. 

 

 2) Les fondements sont :

 

- pour le christianisme, le kérygme, l'annonce par des témoins oculaires, dont Saint-Jean, de la mort et de la résurrection de Jésus pour notre salut ;     

 

 - pour la maçonnerie, des mythes, dont le mythe central d'Hiram, architecte du temple de Salomon qui aurait été assassiné par trois mauvais compagnons, ce qui ne repose sur aucune preuve historique.

 

3) Les principes de base sont aussi opposés.

 

- Le christianisme est une religion révélée par Dieu lui-même à Moïse, puis en et par Jésus-Christ, et il comporte un certain nombre de dogmes, inclus dans le Credo, qu'un catholique sincère ne peut contester sans renier sa Foi ( Trinité de Dieu, Incarnation, Résurrection, Ascension, Immaculée Conception ).

 

L'Église affirme détenir la Vérité sur les relations entre Dieu et l'homme et le chrétien compte plus sur la grâce miséricordieuse de Dieu que sur ses propres œuvres pour accéder au salut.

 

- La FM est une philosophie humaniste consacrée à la recherche de la vérité, mais qu'elle estime inaccessible. Elle rejette tout dogme et elle prône le relativisme : 

 

 - relativisme religieux qui met toutes les religions sur le même plan, alors qu'elle s'érige au-dessus d'elles comme « centre de l'union »  ;  relativisme moral, aucune règle morale n'étant, pour elle, d'essence divine et donc intangible : sa morale évolue au gré du consensus des sociétés, ce qui ressort également du naturalisme :  « En toutes choses, la nature ou la raison humaine doit être maîtresse et souveraine » . En quelques mots, c'est l'indépendance de l'homme vis-à-vis de Dieu et la négation de tout phénomène surnaturel.

 

4) Les enseignements,

 

- dans l'Église Catholique sont accessibles à tous : Catéchisme de l'Église Catholique, comptes rendus des Conciles, Encycliques pourtant destinées aux Évêques ;

 

 - La FM prétend donner à ses adeptes une formation ésotérique, enseignement secret, qui révélerait les mystères cachés par les dignitaires de la religion exotérique que serait l'Église apostolique et romaine. Tous les rituels font miroiter aux yeux des initiés l'acquisition d'une soi-disant « Tradition primordiale » et d'une « Lumière » qui, au mieux, est celle de l'intelligence humaine, mais en aucun cas celle de la Transfiguration ou celle d'un Saint-Séraphin de Sarov en présence de Molotilov.

 

5) La notion de religion diffère également ;

 

- pour un chrétien, elle relie l'homme à Dieu, dans une relation  verticale ( religare = relier ), d'où découle la relation fraternelle horizontale avec tous les hommes sans distinction ;

 

 - pour un FM, même spiritualiste, il existe un lien horizontal, un devoir de solidarité, entre les hommes, mais plus particulièrement avec les autres initiés ( releguere = rassembler )

 

6) L'idée même de dieu est profondément différente :

 

-  pour un chrétien, Dieu est une personne, trois personnes en une, mais un Dieu-personne entretenant une relation d'amour avec sa créature ( théisme ) ;

 

 - pour un FM, ce peut être le Grand Architecte De l'Univers, Dieu abstrait, mais c'est le « Créateur-maître horloger » comme le désigne le pourtant pasteur DésaguliersÉ et plus tard Voltaire ( déisme ). Ce G.A.D.L.U n'intervient pas dans les affaires des hommes.

 

7) L'eschatologie, les fins dernières, 

 

 - dans le christianisme, c'est la Vie Éternelle, accordée par grâce, dans une adoration et une louange sans fin, face à face amoureux avec le Seigneur ;

 

 - dans la franc-maçonnerie, c'est le « passage à l'Orient éternel »   ( espérance de l'abbé J.C Desbrosse ! ), qui échappe à toute définition ou description, hormis le respect des initiés vis-à-vis de leurs défunts.

 

8) Le perfectionnement de l'homme,

 

- pour le chrétien, consiste, avec la grâce de Dieu et les sacrements, à s'acheminer vers la sainteté, dans l'imitation de Jésus-Christ, l'humilité et la charité !

 

 - pour le FM, c'est l'élitisme des initiations successives, forme d'animisme, la recherche du Bien, qui n'est nulle part précisé, dans la sincérité, qui,  chacun le sait, n'est pas synonyme de Vérité : le FM est un « self-made-man » .

 

 9) La relation avec les autres religions,

 

-  pour le catholique, c'est un respect des croyants des autres religions, dans la tolérance due aux personnes qui n'ont pas encore été éclairées par l'Esprit Saint, mais dans la préservation jalouse de la doctrine de l'Église, transmise aux Apôtres et à leurs successeurs ;

 

 

 

- pour le FM c'est une tolérance « ethnologique » vis-à-vis de toutes les croyances, avec un gožt prononcé, commun à tous les ésotérismes et occultismes, pour le syncrétisme, c'est-à-dire la combinaison peu cohérente de différentes doctrines spirituelles : c'est aussi la Gnose !

 

10) La relation au corps et au plaisir,

 

- pour le catholique, n'a pas été puritaine, sauf pour les Cathares et les Jansénistes, et elle ne l'est pas dans les écrits de notre Saint-Père, qui célèbre l'acte conjugal comme un  « véritable acte d'adoration » , mais le corps et les sens doivent rester soumis à la conscience et à la loi morale et subordonnés à l'amour véritable ;

 

 

 

- pour le FM, elle doit être d'une liberté totale entre adultes consentants : cet hédonisme a conduit la FM à promouvoir toutes les lois facilitant le divorce, la contraception, l'IVG, le PACS et bientôt la dépénalisation des drogues dites douces ainsi que la légalisation de l'euthanasie.

 

Il faudrait encore opposer le caractère universel de la religion catholique, qui espère la conversion et le salut de tous les hommes, et l'universalisme Maçonnique, qui vise au gouvernement mondial ( par des initiés, bien sžr ! ), projet soutenu de manière souterraine par de multiples organisations : Trilatérale, Bilderberg, Bnaï-BrithÉ

 

 

 

 Le catholique ne doit pas se laisser séduire par les idéaux maçonniques, qui sont ceux de notre République : Liberté, Égalité, Fraternité, qui n'ont pas le même sens dans l'esprit d'un chrétien et d'un FM.

 

La liberté, pour un chrétien, est un moyen, un instrument accordé par Dieu à l'homme pour aller vers le Bien et l'amour. Pour un FM, c'est un but sans fin, qui doit abattre tous les tabous et tous les interdits de la morale traditionnelle.

 

 

 

L'égalité, pour les chrétiens, résulte du fait qu'ils sont tous fils d'un même Père et frères et sœurs de Jésus. Pour un FM, c'est une illusion puisqu'il  distingue profanes et initiés et, par ailleurs, les FM eux-mêmes en 33 grades bien étanches.

 

 

 

La fraternité chrétienne est universelle et celle des FM se limite ou se concentre sur le cercle restreint des initiés.

 

  

 

 Prions pour la conversion des FM qui, souvent, de bonne foi sont dans l'erreur et les ténèbres, alors qu'ils prétendent avoir reçu la Lumière.

 

 

 

La Lumière qui éclaire tout homme c'est Jésus le Christ.

 

 

 

Pour plus d'informations visiter le site de Maurice Caillet et  procurez -vous ses ouvrages sur la franc-maçonnerie ainsi que son expérience  spirituelle   http://cailletm.free.fr .

 

 

 lisez la vie du Père de Foucault 

 

La réponse est dans  la vie du Père de Foucault.

 

On y trouve  les clefs de l'Histoire de la guerre secrète que la Franc-Maçonnerie a menée contre l'Eglise en Afrique.(au nord comme au sud du Sahara)

 L'Algérie française a été littéralement infestée par la FM

 Toutes les élites intellectuelles, politiques, administratives et militaires

 appartenaient à la secte dont le travail principal fut de s'opposer par tous

 les moyens a l'évangélisation des arabes et des kabyles, et d'interdire toute

 fraternisation entre Juifs, chrétiens et musulmans ( le décret du juif maçon

 Crémieux qui accorda aux Juifs la citoyenneté complète refusée aux arabes

 est le meilleur exemple de cette volonté mauvaise.)

 

 

 

 

 

Publié le 03-03-2003

 

1. Par la présente, j « incite toute personne concernée par un jugement où figurent des symboles maçonniques

 

  dans un premier temps à déposer demande d « inscription en faux,

 

  dans un deuxième temps à déposer contre les signataires et rédacteurs du jugement plainte pour faux en écritures publiques.

 

La signification de cette symbolique est la suivante :

 

  Les trois points en triangle pointe en haut signifient que ce qui suit doit être lu avec attention par les frères maçons

 

*

 

*             *

 

 Les trois points en triangle pointe en bas signifient qu « ici s « arrête le message

 

*             *

 

*

 

 Les trois points en ligne signifient que ce qui suit s « impose à tous les frères maçons et qu « ils doivent tout faire pour que ce message aboutisse, que le jugement soit justifié ou non, susceptible d « appel ou non .

 

* * *

 

 Les quatre points en ligne signifient qu « ici s « arrête cette obligation

 

* * * *

 

2. Le dépôt d « une telle plainte a pour conséquence de signifier clairement aux magistrats et greffiers qui ont participé de tels actes qu « ils encourent une condamnation de 10 à 20 ans de réclusion criminelle et que le délai de prescription qui commence à courir est de 10 longues années et plus si des actes d « instruction ont lieu.

 

3. Par la présente, j « incite toute personne concernée par de tels actes à élever la voix dans les tribunaux (sans violences ni menaces) contre les magistrats qui protègeraient de tels actes en refusant de les considérer comme des faux car ils se rendraient ainsi complices de tels actes.

 

http://www.fortunecity.com/meltingpot/belgium/1316/

 

²

 

 

 

Maçonnerie et sectes secrètes. Le côté caché de l'histoire par Epiphanius

 

 Au printemps 1999, préfacé par Henri Coston et édité par les Publications du Courrier de Rome, a paru un important ouvrage, tant par le nombre de pages que par la richesse du contenu, traitant de la maçonnerie et des différentes sectes ou sociétés plus ou moins secrètes et occultes qui, dans les coulisses, depuis deux siècles, écrivent cette " histoire secrète, où se trouvent les vraies causes des évènements, une histoire honteuse " pour reprendre la formulation d'Honoré de Balzac dans Les Illustrations perdues, cité en exergue de l'ouvrage.

 Afin de se protéger et d'assurer sa sécurité, son auteur a usé du pseudonyme d'Epiphanius. S'appuyant sur des dizaines d'ouvrages et sur une documentation souvent rarissime, il démonte le complot mondial concocté par quelques minorités agissantes visant à détruire les fondements de notre civilisation chrétienne tout en nous indiquant les moyens du lutter.

 

L'anti-christianisme, moteur de ces sectes

 

 Epiphanius retrace d'abord l'histoire des idées et des hommes qui ont conduit à la construction des sectes maçonniques puis de groupements tels la Fabian society britannique, le Lucis Trust qui ont susctité la création d'organismes mondialistes comme la Trilatérale, le Bilderberg mais aussi la S.D.N. en 1919 ainsi que l'O.N.U. et ses épigones. Au fondement de cette subversion se trouve la gnose, enseignement original né dans les premiers siècles de l'ère chrétienne, destiné à un groupe restreint d'initiés, visant à découvrir des vérités cachées, plus profondes que les simples vérités évangéliques, à la portée de tout un chacun. Mêlant la magie à des idées telles que le caractère maléfique de la matière, le culte des démons, elle a produit dès l'Antiquité des sectateurs célèbres tels Simon le Magicien, Valentin et le culte d'Hermès Trismégiste, Marcion et les Manichéens qui, par Pauliciens et Bogomiles interposés, surgiront en France avec le catharisme. Au Moyen-âge ; ce galimatias sera renouvelé par les livres cabalistiques, expression juive de la gnose, tel Le Zohar, ouvrage rabbinique datant du XIII è siècle qui prétendait compléter la Torah, dans le langage nébuleux caractéristique de ce genre d'ouvrages. Les thuriféraires de ces idées enseigneront que le Christ est un démiurge malfaisant, qu'il faut honorer le Prince de ce monde, à savoir Lucifer, que l'homme est lui-même Dieu et trouve en lui-même la vérité ; du moins les initiés, ceux qui savent, lesquels sont appelés à gouverner la masse d'ignorants et à les amener vers le but salvateur qu'eux seuls connaissent.. Ce fatras intellectuel, auquel se mêlent des pratiques magiques et occultes, influencera à son tour nombre de penseurs de la Renaissance, notamment chez les Réformés et donnera naissance à de nombreuses sectes. Ce sera en 1717 la constitution de la maçonnerie moderne avec les Constitutions d'Anderson et l'organisation du Rite écossais ancien et accepté ayant à son sommet moins de cent Maîtres, occupant le 33 è degré de la hiérarchie. Ce seront les Rose-Croix, qui développeront une doctrine de destruction totale du Trône et de l'autel et qui se transmettra intacte chez les Illuminés de Bavière, secte qui bien que dissoute en 1783 par le roi de Bavière survivra secrètement et jouera un rôle important dans le déroulement de la révolution française. Cela se transmettra au XIX è siècle dans des sectes (dont l'ouvrage retrace l'histoire) comme le Martinisme, la Golden Dawn (l'Aube d'or), l'Ordo Templis Orientis (Ordre du temple oriental, la Pilgrims Society, la Round Table, le B'nai Brith, secte maçonnique réservée exclusivement aux Juifs, ceux-ci se pensant comme devant être cette idée désignée par Dieu et ayant la lourde charge de conduire le monde vers la Sagesse ; le rabbin Eberlin écrivait ainsi en 1927 que la mission historique d'Israël est celle de " Le Messie collectif des Droits de l'homme " (op. cit. p. 318) alors que René Cassin affirmait en 1970 que la Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948 était " une laïcisation des principes du judaïsme " (op. cit. p. 318).

 

Une efficace technique de noyautage

 

 La technique de domination utilisée depuis le XVIII è siècle par ces sectateurs consiste à s'infiltrer lentement dans des organismes existant et à en susciter d'autres qui se développeront en professant et diffusant les idées conçues dans ces cénacles secrets et restreints. Il s'agit d'un emboîtement, en cercles concentriques, de différentes sociétés plus ou moins secrètes les unes que les autres, celles du centre contrôlant celles des cercles concentriques en sachant placer les bonnes personnes aux bons endroits dans les mondes politiques, médiatiques et économiques. Et les membres des sociétés des cercles les plus éloignés ne connaissent pas ceux des cercles les plus proches du centre, lequel est tenu par quelques grands initiés masqués au vu de tous. Ce subtil procédé a été théorisé de nos jours sous le nom de Théorie des systèmes, sujet qui méritera d'autres développements car ce point est essentiel. Pour sortir du monde chrétien qu'ils abhorrent et parvenir à la vraie société qu'ils rêvent, ces sectateurs veulent semer le désordre et la confusion, de créer le chaos afin de pouvoir ensuite reconstruire le monde selon leurs vues ; c'est l'application de la devise Ordo ab chao. Ainsi, sous le désordre apparent que nous pouvons observer chaque jour, se cache une volonté ordonnée, celle de passer de l'ancien monde, marqué par l'ère du Poisson, au nouveau, celui de l'ère du Verseau, bien que l'on se demande comment il sera possible de créer un monde nouveau et stable alors que l'on aura déstructuré les intelligences et décérébré les gens. C'est en fait la ruine définitive de notre monde qu'il s'agit.

 

 

 

La destruction de la civilisation chrétienne depuis longtemps programmée

 

 On découvre comment les organisations internationales tel l'ONU, l'UNESCO prennent pour maîtres à penser un personnage comme Jan Kominski, dit Commenius, qui au XVII è siècle projetait déjà la constitution d'organismes mondiaux, après avoir dénoncé, dans son livre Lux Aeterna de 1657, le Pape comme le " grand Antéchrist et la Prostituée de Babylone ", demandé la destruction de la " Bête qui porte la prostituée ", la Maison d 'Autriche et la mort du Pape, prophétisant le chaos en Europe, lequel sera effacé par la venue des Turcs qui rapportent la lumière de l'Evangile avec une Réforme universelle du monde. Ce programme, nous le voyons mis en œuvre effectivement depuis 1789 et plus particulièrement au cours du XX è siècle. On apprend comment un personnage comme Saint-Yves d'Alveydre envisageait à la fin du XIX è siècle d'unifier l'Europe au moyen des seules forces de l'économie et de la finance, idées dont on voit la réalisation à travers les Traités de Ma‘stricht et d'Amsterdam. On mesure combien l'action de ces sociétés occultes et de ce qu'il faut bien qualifier de sataniques oeuvrent à la destruction de la civilisation chrétienne, à la destruction des nations perçues par elles comme source de conflits, à la destruction du monde blanc -et des autres races d'ailleurs -par l'encouragement au métissage universel afin de supprimer, là encore, les risques de conflits, à la création d'une religion universelle, syncrétisme nébuleux de toutes les religions et sectes existant en ce monde, connu sous le terme générique de New Age, avec pour moteur premier les préoccupations écologiques, apparues médiatiquement dans les années 1970 par le Club de Rome, émanation de la Pilgrins society, société du premier cercle, dans la mesure où la survie de l'humanité dépens de la sauvegarde des conditions qui permettent la vie sur terre.

 

Un ouvrage aux mille richesses

 

 L'ouvrage d'Epiphanius recèle cent autres développements. Certains nous permettent ainsi de comprendre comment les membres de ces sociétés occultes ont contribué au déclenchement de la guerre de 1914-1918, à détruire l'empire des Tsars, comment les Bolcheviks ont été soutenus par les cercles mondialistes d'Outre-Atlantique, comment ce personnage de l'ombre, mentor de Wilson que fut le " colonel " d'origine juive House, membre de ces sociétés secrètes du premier (ou deuxième ?) cercle telle la Pilgrims, la Round table, la Fabian Society, joua un rôle essentiel au cours du Premier conflit mondial et fut à l'origine de la création du C.F.R. (Council of Foreing relation) cénacle nord-américain du deuxième (ou troisième) cercle. On voit comment ce C.F.R., dont l'auteur détaille les organigrammes emboîtés, à son tour influence les gouvernements, suscite la création d'organisations ou de manifestations internationales, comme le très médiatisé Symposium de Davos, sorte de troisième (ou quatrième) cercle. Il faut aussi savoir que nombre de membres de ces sociétés constituent ce que Lénine appelait les " idiots utiles " car ils participent activement à la réalisation d'objectifs dont ils ne discernent pas la véritable nature.

 

  Cet ouvrage constitue une somme en la matière que tout honnête homme, au sens où l'on utilisait jadis ce terme, se doit d'avoir lu pour mieux comprendre les évènements en cours et être à même d'œuvrer utilement pour contrer les noirs desseins de leurs promoteurs avant de remettre le monde européen, en premier lieu, sur le bon chemin.

 

 

 

 

Sites Anti FM

 

 

www.antifm.fr.st

 

 

http://pages.globetrotter.net/mleblank/msd/fmzola.html

 

 

http://pages.globetrotter.net/mleblank/menu/mssext.html

 

 

http://pages.globetrotter.net/mleblank/

 

 

http://www.chez.com/hiram/

 

 

http://forums.transnationale.org/viewtopic.php?t=550&language=french

 

 

http://forums.transnationale.org/viewtopic.php?t=1822

 

 

http://catholique-lepuy.cef.fr/evek/questions2c.htm

 

 

http://cailletm.free.fr

 

 

http://www.reims-web.com/forum/messages/1102.html

 

 

http://sos-justice.us

 

 

http://sos-justice.net

 

 

http://sos-justice.us/sos.htm?menus/index02.html

 

 

http://www.fatima.be/fr/pontife/separe.html

 

 

http://www.barruel.com/index.html

 

 

http://www.barruel.com/livre4-2.html

 

 

http://www.barruel.com/indinfo.html

 

 

http://catholiquedu.free.fr/cultes/Octopussy/dominguez_FM.htm

 

 

Site humaniste

 

http://lemiroir..net/

 

 

 

                       Saint Pie X (1903-1914)        

 

  

 

Lettre encyclique E supremi apostolatus du 4 octobre 1903

http://membres.lycos.fr/lesbonstextes/stpxesupremiapostolatus.htm

 

 

Lettre encyclique Vehementer nos          du 11 février 1906

http://membres.lycos.fr/lesbonstextes/stpxvehementernos.htm

 

 

Lettre à la France Une fois encore           du 6 janvier 1907

http://membres.lycos.fr/lesbonstextes/stpxunefoisencore.htm

 

 

Décret Lamentabili                                    du 3 juillet 1907

http://membres.lycos.fr/lesbonstextes/stpxlamentabili.htm

 

 

les enfants en prison

http://www.fatima..be/fr/fatima/vision/prison.html

 

 

la prière à st Michel et contenu du 3eme secret

http://www.fatima.be/fr/fatima/secret/message.html

 

 

 

 

 

  29/09/01 - LE QUOTIDIEN : Le juge Jean-Paul RENARD mis en examen - La justice niçoise sur la sellette

 

 ‚a bouge enfin dans la magistrature niçoise... Du moins dans le sens voulu par le procureur Eric de Montgolfier qui dénonce depuis des mois les dérives de la franc-maçonnerie. Hier, le vice-président du tribunal de grande instance, Jean-Paul Renard, a été mis en examen pour avoir transmis à sa loge maçonnique des informations confidentielles issues de casiers judiciaires.

 

 Le vice-président du tribunal de grande instance de Nice, Jean-Paul Renard, a été mis en examen hier à Paris, la justice le soupçonnant d'avoir transmis à se loge maçonnique des informations confidentielles issues de casiers judiciaires.

 

 Cette mise en examen intervient alors que des magistrats de l'Inspection générale des services judiciaires (IGSJ) ont entamé mi-septembre leur enquête au tribunal de Nice pour faire la lumière sur les graves dysfonctionnements dénoncés au sein de sa juridiction par le procureur Eric de Montgolfier.

 

 Doyen des juges d'instruction de Nice et vice-président du tribunal de grande instance de cette ville, M. Renard est poursuivi pour " faux et usage de faux " ainsi que pour " violation du secret professionnel ", a-t-on indiqué de source proche de l'enquête.

 

 Auditionné hier

 

Le magistrat est soupçonné d'avoir fait, en 1998 et 1999, plusieurs demandes injustifiées de casier judiciaire et d'avoir transmis ces informations à sa loge maçonnique.

 

 Or, une demande de casier judiciaire doit obéir aux besoins de l'enquête, ce qui ne semble pas avoir été le cas, a-t-on ajouté de source judiciaire également.

 

 Lors de son audition hier, le juge Renard, 51 ans, ancien maître maçon de la Grande loge nationale française (GLNF) a confirmé avoir demandé les casiers judiciaires de certaines personnes, mais il a affirmé que ces renseignements n'étaient pas destinés à la GNLF.

 

 Le magistrat a été mis en examen par le juge d'instruction parisien Jean-Baptiste Parios, en charge d'une information judiciaire ouverte en juin dernier par le procureur de Nice, Eric de Montgolfier.

 

 Enquête délocalisée

 

Début juin, une perquisition avait été menée au cabinet et au domicile du doyen des juges d'instruction, qui avait également été placé en garde à vue, provoquant une vive émotion dans les rangs des magistrats.

 

 Cette enquête, visant personnellement M.Renard, avait ensuite été délocalisée à Paris "dans l'intérêt d'une bonne administration de la justice".

 

 Le 29 juin dernier, Jean-Paul Renard n'avait toutefois pas été suspendu par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), contrairement à ce que souhaitait le ministère de la Justice.

 

 L'organe de discipline des magistrats, qui avait entendu durant plus de deux heures le juge et son avocat, avait finalement refusé de prendre cette mesure disciplinaire provisoire.

 

 Depuis son installation à la tête du parquet de Nice, en février1999, Eric de Montgolfier avait dénoncé à de très nombreuses reprises l'influence et les dérives " néfastes " d'une certaine franc-maçonnerie.

 

 "Ce n'est pas la maçonnerie que je condamne mais son usage par certains, celle que l'on appelle la maçonnerie d'affaires ", avait-il affirmé. Il s'en était pris vertement à certains magistrats : " Si y a des brebis galeuses au palais, il faut qu'elles partent", avait-il lancé.

 

 Gros plan

 

Des procédures exceptionnelles. Voici les poursuites judiciaires les plus récentes engagées contre des magistrats on France, à l'instar de la mise en examen hier de Jean-Paul Renard. Ces procédures sont peu fréquentes mais pas exceptionnelles :

 

 Certaines condamnations ont fait l'objet d'un appel.

 

 En mai 1998, Jean-Claude Paradis, un magistrat de la chambre régionale des comptes d'Orléans, a été condamné pour corruption active et violation du secret professionnel.

 

 En mars 1999, le juge toulonnais André Fontaine, a été condamné pour violation du secret professionnel.

 

 En décentre 1999, l'ex-procureur de la République de Bastia Bernard Ferret et le juge d'instruction de Grasse Jean-Pierre Murciano ont été mis en examen dans une affaire de stock d'armes.

 

 Quelques mois après, en juin Alain Terrail, ex président d'honneur de l'Association professionnelle des magistrats (APM, de droite) a été mis en examen pour " injures raciales " et mis à la retraite d'office.

 

 Au cours de la même année, le président de la chambre d'accusation de la cour d'appel de Chambéry, Bernard Constantin, a été mis en examen et condamné à 10 mois d'emprisonnement avec sursis pour des agressions sexuelles sur trois fillettes.

 

 En février 2000, Benoit Wergniez, conseiller à la cour d'appel de Douai, a été mis en examen ²

 

http://www.ifrance.com/adisport/

 

 

SPORT & FRANC-MACONNERIE

ou les petits arrangements entre amis

 

La fin des fraternelles du sport ?

 

Dysfonctionnements, statuts illégaux, règlements contraires à l'esprit de la loi du sport, procédures disciplinaires indignes, agents de l'Etat occupant des emplois illégaux (Taberna, Gailhaguet, Bouedo...)..., les maux du sport ne manquent pas et de toute évidence n'ont pas fini de ternir l'image du sport français.

 

Du plus loin que l'on se souvienne, jamais, dans les campagnes politiques, il n'a été question d'un programme pour assainir le sport. De toute évidence, chacun est conscient de la gravité de la situation du sport en France, mais personne ne souhaite aborder ce problème de société. Beaucoup d'observateurs s'interrogent sur les raisons même de ce sujet tabou. De même, lorsqu'une "victime" du sport tente d'alerter les médias elle ne rencontre, à sa grande stupéfaction, qu'une grande indifférence et un black out complet. Comment ne pas s'interroger sur ce silence obstiné gardé sur les "affaires" ?

 

Le milieu sportif  est un microcosme ou tout le monde connaît tout le monde. Les dirigeants du sport côtoient les journalistes spécialisés non seulement au cours des manifestations qu'ils organisent mais aussi dans les fraternelles du sport. Il y a quelques temps, le journal L'Equipe avait relaté dans ses colonnes le fonctionnement de LA FRATERNELLE DU JUDO où se trouvaient présents plusieurs hauts responsables de la Fédération Française de Judo et Disciplines Associées (FFJDA), des champions, des journalistes de la presse écrite et audiovisuelles, etc.

 

Ces mêmes adeptes du judo se retrouvent également dans une loge spécifique au sport que l'on pourrait appeler L'ESPRIT OLYMPIQUE. Là, se rencontrent plusieurs anciens ministres, une multitude de fonctionnaires du ministère des sports, des présidents de fédérations, des membres du Comité National Olympiques et Sportif Français (CNOSF),  des conseillers d'Etat et toujours un grand nombre de journalistes. 

 

C'est ainsi que le réseau fonctionne. Par le biais de la fraternelle du sport, les affaires sont étouffées et les "victimes" n'ont guère de chance de voir leur cause entendue. 

 

Dans une interview donnée au Nouvel Observateur le 12 décembre 2002, Alain BAUER, grand maître du Grand Orient de France, préconise "l'éradication des fraternelles" qui ont été inventées pour permettre à des frères et des sœurs de se rencontrer et de faire des affaires.

 

Pour ce qui est du sport, ces organisations particulières ne relevant pas de l'autorité des obédiences nuisent gravement aux sportifs, enseignants et dirigeants non initiés et qui souhaitent garder leur entière liberté d'esprit sans être inféodés à un quelconque système. Une liberté qu'ils payent souvent très cher lorsque le conflit éclate et que le système maçonnique sportif se met en place.

 

Alain BAUER, Grand Maître du Grand Orient de France, ayant décidé de lutter contre "les pourris et les salauds qui se servent de la maçonnerie", il faut espérer que le sport français va enfin se débarrasser de cette gangrène qui le ronge de l'intérieur depuis trop longtemps déjà.

 

 

 

Quelques informations relatives à la

Franc-Maçonnerie

November 12 2003 at 11:35  PM

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Gérard Tronche 

 

 

Le Pape Léon XIII, encyclique Humanum Genus du 20 avril  1884 sur la Secte des Francs-Maçons :

 " Dans leurs vigilantes sollicitudes pour le salut du peuple chrétien, Nos prédécesseurs eurent bien vite reconnu cet ennemi capital au moment où, sortant des ténèbres d'une conspiration occulte, il s'élançait à l'assaut en  plein jour. [...] En présence de tous ces faits, il était tout simple que ce  Siège Apostolique dénonçât publiquement la secte des francs-maçons comme une association criminelle, non moins pernicieuse aux intérêts du christianisme qu'à ceux de la société civile. [...] ... faisant de la dissimulation une  règle constante de conduite, comme autrefois les manichéens, les  francs-maçons n'épargnent aucun effort pour se cacher et n'avoir d'autres  témoins que leurs complices. [...] Il s'agit pour les francs-maçons - et tous  leurs efforts tendent à ce but - il s'agit de détruire de fond en comble  toute la discipline religieuse et sociale qui est née des institutions  chrétiennes, et de lui en substituer une nouvelle façonnée à leurs idées, et  dont les principes fondamentaux et les lois sont empruntés au naturalisme.  [...] En premier lieu, arrachez à la franc-maçonnerie le masque dont elle se  couvre et faites-la voir telle qu'elle est."

 Il est de notoriété courante que toute personne qui souhaite s'affilier à la Maçonnerie devra d'abord s'engager à ne jamais révéler de ce qu'elle verra ou  entendra en Loge, à moins qu'elle n'en ait reçu l'autorisation des supérieurs et initiés inconnus, et seulement de la manière qui pourra lui être indiquée  et en cachant toujours sous un masque humanitaire ses intentions perverses  (1). Cette démarche étant manifestement immorale ou absolument incompatible avec le caractère chrétien, parce qu'elle s'oppose à la vertu de prudence qui  doit s'appuyer sur les principes de la foi (S. Thomas d'Aquin, Somme théologique, IIa II¾, q. 47, a. 73), la condamnation de cette secte aux  multiples faces s'impose donc ipso facto (2). Quel homme sensé et vertueux  pourrait se déclarer solidaire d'un mouvement qui dissimule sa finalité ?  L'immoralité d'un tel engagement ne fait pas l'ombre d'un doute. Cela ne  revient-il pas à signer un chèque en blanc ou à approuver par avance une  morale sans frein, une religion sans Dieu et une politique sans loi et sans dépendance ? (3) On ne doit pas et on ne peut pas raisonnablement accorder sa  confiance à de telles personnes. Dieu, qui est Lumière et Vérité (cf. S. Jean, I, 9 ; 8 : 12 ; 9 : 5 ; 14 : 6), n'agit pas ainsi, mais plutôt le  prince des ténèbres (4). " En toute chose, dit L'Imitation de  Jésus-Christ (liv. I, chap. XII), considère la fin." Et c'est ainsi  qu'en laissant se propager le principe maçonnique de l'autonomie morale et spirituelle de l'homme libéré de toute autorité supérieure, nous contribuons  à la destruction de toute organisation légale, étatiste et sociale, autrement  dit à l'anarchie universelle ou à la destruction de l'humanité (5).

 1) Cf. Albert Pike (né à Boston en 1809, études à Harvard, général dans l'armée de la Confédération et fondateur du diabolique Ku-Klux-Klan),  "Morals and Dogma", la Bible des maçons, 6 volumes, éd. Bastogi,  Foggia 1984 ; Epiphanius, "Maçonnerie et sectes secrètes : Le côté caché  de l'histoire", Publications du " Courrier de Rome ", édition  en français du Périodique Romain " S « s « no no ", adresse : BP 156  - 78001 Versailles Cedex , janvier 2000. (Enfin la franc-maçonnerie est  montrée sous son véritable jour et le mécanisme conduisant au gouvernement  mondial démonté. Que l'auteur en soit loué et remercié ! - Cf. Actes, 26 :  28-29 : " Crois-tu aux prophètes, roi Agrippa ? ..." ; Marc, 12 :  1-12 : " Ils avaient compris que ...".

 Albert Pike, "Morals and Dogma", p. 156, vol. VI :

 "Quand Louis XVI fut exécuté la moitié du travail était faite ; et  l'Armée du Temple devait donc dès lors diriger tous ses efforts contre la  Papauté."

 II Timothée, III, 1, 8 et 9 :

 " Or sache ceci : dans les derniers temps surviendront de mauvais  moments. Les hommes, en effet, seront ... tout comme Jannès et Jambrès  s'opposèrent à Moïse ... Mais ils n'iront pas plus loin, car leur folie éclatera aux yeux de tous, comme il advint aussi pour ces deux hommes."

 S. Marc, 4 : 22-23 :

 " Car il n'est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret  qui ne doive être mis au jour. Si quelqu'un a des oreilles pour entendre,  qu'il entende ! "

 

 Pierre Virion, "MYSTéRE mysterium D'INIQUITƒ iniquitatis", Ed. St  Michel, St-Cénéré (53), 1966, page 92 :

 " La Franc-Maçonnerie, par nature, est bien condamnée à rester ce  qu'elle est : une société secrète. [...] A l'idée de la suppression du secret maçonnique qui selon Me A. Mellor rendrait possible la levée des  interdictions pontificales, le Frère Sirius répond très justement : "Quant à renoncer totalement à l'obligation du secret il n'y faut point  songer : le secret est inhérent à la nature même de la Maçonnerie. [...] Il  faut le dire une bonne fois : sans le secret il n'y a plus de travaux  maçonniques, il n'y a plus de maçonnerie " [A. Mellor, "LA  FRANC-MA‚ONNERIE Ë L'HEURE DU CHOIX", Ed. Mame, 1963]."

 2) Jacques Ploncard d'Assac, "Le Secret des Francs-Maçons", Ed.. de Chiré, 1999, pages 14 et 15 : "Or, que proclame Anderson dans son livre des Constitutions : [...] Commentant ce passage des Constitutions, l'ancien Grand-Maître du Grand Orient, observait : "L'Église catholique ne se  trompa pas sur l'importance de l'événement... par la Bulle In Eminenti, le  pape Clément XII prononça, en 1738, l'excommunication des Francs-Maçons, en dénonçant le secret dont ils s'entouraient et entourent leurs travaux"  (Jacques Mitterrand, "La politique des francs-maçons", p.  45)."

 3) Abbé Augustin Barruel (1741 - 1820), S. J., "Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme", en 2 vol., Diffusion de la Pensée Française,  Chiré-en-Montreuil, 86190, Vouillé, Nouvelle édition 1973. - Cf. également Jacques Delacroix, "Attentats du 11 septembre 2001 - A qui profite le  crime ?", Éditions Delacroix, déjà citées plus haut, BP. 18, 35430 Chateauneuf,  1999.

 4) S. Jean, 3 : 20-21 :

 "Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la  lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit  selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu." (A moins de s'être placé  volontairement sous l'étendard de Lucifer, celui qui reçoit officiellement  les francs-maçons en faisant l'apologie de leur association criminelle ne peut être que l'un de leurs moutons ou qu'une misérable marionnette entre leurs mains. Un tel homme ne mérite par conséquent aucun crédit.)

 5) Jacques Delacroix, "Synthèse du "Traité du Saint-Esprit" de  Mgr Gaume", Éditions Delacroix (citées plus haut), p. 225 :

 " Qui ne serait épouvanté aujourd'hui en voyant le règne du démon se manifester au cœur même de la Cité du bien, avec tous les caractères qu'il  eut dans l'antiquité païenne ? Ces caractères, on ne l'a pas oublié, furent  le RATIONALISME, le SENSUALISME, le CESARISME, la HAINE DU CHRISTIANISME [ou  des paroles de Jésus, Fils du Dieu Très-Haut]. [...] Le RATIONALISME, ou l'émancipation de la raison de toute autorité divine en matière de croyances  [pas de dogmes divinement révélés ou de vraie religion]. [...] Le  SENSUALISME, ou l'émancipation de la chair ou de toute autorité divine en  matière de mœurs [pas de principes moraux ou de morale chrétienne][....] Le CESARISME, ou l'émancipation de la société de l'autorité divine en matière de  gouvernement [un seul absolu : le Peuple, d'où un seul régime admissible : le  régime populaire ou la démocratie universelle, et ce au nom des droits de  l'homme et au mépris des droits de Dieu][...] ("Traité du  Saint-Esprit" de Mgr Gaume, tome 1, 1865, pp. 463 à 585)."

 Revue internationale des sociétés secrètes (RISS), lancée le 1er janvier 1912 par le chanoine Jouin, dont l'œuvre et l'action reçurent les louanges et les encouragements des Papes Benoît XV et Pie XI, qui le nommèrent l'un prélat domestique, et l'autre proto-notaire apostolique, n¡ 3, 1928 (la bibliothèque  de Mgr Jouin atteindra 30.000 volumes) :

 "Le régime démocratique, issu du maçonnisme bourgeois, tiendra alors le monde chrétien tout entier sous son joug pour abolir l'Evangile... la  sonnette présidentielle d'un Parlement mondial à la main, qui poursuit une guerre à mort contre le christianisme à coups de lois où il n'est pas fait mention du Christ, mais au contraire de liberté de conscience." [Cf.. I Corinthiens, 4 : 4.]

 Anatoly Golitsyne, ancien officier du KGB, "New Lies for Old"  ("De nouveaux mensonges pour remplacer les anciens") - cité par Jacques Delacroix dans "Maitreya : Le nouveau Messie ?", page 124,  note 114 :

 " [...] la chute du communisme institutionnalisé, qui est apparue comme miraculeuse aux yeux de ceux que les "initiés" appellent avec  mépris "le monde profane", a été prévue depuis longtemps par les  hautes autorités du pouvoir occulte afin de fermer la tenaille des deux ailes  en marche de la Révolution antichrétienne : la démocratie libérale et le socialisme. Ce "pouvoir occulte" a prévu d'instaurer ensuite sur  toute la surface du globe, au milieu de la confusion générale ainsi que du  soulagement unanime des peuples terrorisés par la perspective d'un conflit  mondial destructif entre les deux blocs, la République Universelle  maçonnique, déjà dissimulée au sein de cette émanation de la secte qu'est  l'ONU." (Réf. pour acquérir ce ouvrage non traduit en français : Dodd, Mead & Compagny Inc., 79 Madison Avenue, New York, N.Y., 10016 USA.)

 Jean-Claude Lozac'hmeur et Bernaz de Karer, "De la Ré-volution", Ed.  Ste Jeanne d'Arc, 1992, "Les Guillots", Villegenon, 18260 -  VAILLY-sur-SAULDRE, pp. 137 et 139 :

 " Cent ans plus tard, où en sommes-nous ? L'Etat a conservé le monopole  de la collation des grades. Il a le quasi monopole de la formation des  esprits. Une partie de l'opinion reste attachée au principe de la liberté de  l'enseignement, comme l'a montré la manifestation de 1984. Mais l'influence  des écoles confessionnelles est négligeable. Non seulement parce qu'à elles  toutes elles ne regroupent qu'une minorité des élèves, mais encore parce que  leur pédagogie et leurs programmes s'alignent sur l'enseignement d'Etat. En conséquence, il n'est pas exagéré de dire que c'est le corps enseignant qui impose au peuple français ses valeurs et sa vision du monde. [...] Elle  (l'école) n'a pas pour finalité de répandre l'instruction mais de réformer  les mentalités. L'Inspecteur d'Académie Dequaire Brodel se montrait en 1896  fort clair sur ce point : "Le but de l'école laïque n'est pas  d'apprendre à lire, à écrire et à compter, c'est de faire des libres penseurs. L'école laïque n'aura porté ses fruits que si l'enfant est détaché  du dogme, s'il a renié la foi de ses pères. L'école laïque est un moule où  l'on jette un fils de chrétien et d'où s'échappe un renégat." (Déclaration  de l'Inspecteur d'Académie Dequaire Brodel, Grand-Maître de la Franc-Maçonnerie, au convent de 1896, déclaration relevée et citée par Mgr  Landrieux dans "La leçon du passé", p. 69.)" [Pour bien  comprendre la situation, n'oublions pas que le peuple de France a fait  alliance avec Dieu aux fonts baptismaux de Reims en la fête de Noël 496 et que le Christ, depuis cette date, est Roi de France selon les témoignages irréfragables de Saint Rémi, de Charlemagne (que le Pape Léon III, pendant la nuit de Noël de l'an 800, à Rome, couronna Empereur d'Occident), de Saint  Louis et de sainte Jeanne d'Arc. - Cf. Pierre Virion, "Le Christ qui est  Roi de France", Ed. Saint-Germain, Paris, 1949 ; Mis de la Franquerie,  "La Mission divine de la France", Ed. Saint-Michel, Montréal,  Canada, 1955 ; Pape Alexandre III, Epist. XXX, tome X, Conc. col. 1.212, et  Pape Grégoire XI, tome XI, Conc. col 367 : la France "un Royaume chéri et béni de Dieu dont l'exaltation est inséparable de celle de l'Eglise"  ; Actes de Saint Pie X, tome V, pp. 204 et 205, Décret de béatification de  Jeanne d'Arc, à l'Evêque d'Orléans, 1908 ; Lettre du Pape Saint Pie X à  l'Archevêque de Reims, Mgr Luçon, nouvellement promu Cardinal, Bulletin du Diocèse de Reims, 2 déc. 1907, p. 621 : "Le baptême de Clovis marqua la naissance d'une grande nation : la tribu de Juda de l'ère nouvelle, qui  prospéra toujours tant qu'elle fut fidèle à l'orthodoxie, tant qu'elle  maintint l'alliance du Sacerdoce et du Pouvoir public, tant qu'elle se montra, non en paroles, mais en actes, la Fille aînée de l'Eglise."]

 

 

 

Disparues de l'Yonne (suite)

October 24 2003 at 8:47 AM

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Olivier Fournier Olivier Fournier  

 

 

Bonjour tous,

 Voilà un bout de texte d'actualité pêché dans la presse libre sur le Web  français :

 

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 " ... Dans un des volets de l'affaire dite des "disparues de  l'Yonne", le juge du pôle financier parisien, Armand Riberolles, a clôturé l'information judiciaire ouverte en mars 2002 pour "corruption  et trafic d'influence" en n'engageant aucune poursuite. Ce juge, qui a  enquêté au sein même de la magistrature, n'aurait recueilli aucun élément sur  l'éventuelle corruption de ses confrères juges ou des greffiers ayant eu à traiter cette affaire dans laquelle plusieurs magistrats ont déjà fait l'objet de sanctions disciplinaires dont l'ancien procureur la république de  Dijon, René Meyer. Cette information judiciaire a été ouverte à la suite des  propos d'un magistrat mis en cause Daniel Stilinovic, ex-substitut du  procureur à Auxerre, (déjà sanctionné dans une autre affaire de corruption  présumée où il avait accepté un pot de vin de 25 000 euros, et où il obtint  un non lieu, motif : c'était un prêt à 0%). Celui-ci avait alors déclaré avant de revenir sur ses propos : "Il y a eu à Auxerre (Yonne) des gens  corrompus qui ont permis à l'information d'être étouffée. On pense forcément  à des magistrats mais on pourrait aussi suspecter une juge du siège, un  greffier indélicat ou un employé du bureau d'ordre". Daniel Stilinovic  n'a jamais caché son appartenance à la franc-maçonnerie, dont les réseaux d'influences ont été mis à jour dans de nombreuses affaires politico-financières. Sanctionné par le Conseil Supérieur de la magistrature  il a été réhabilité par le Conseil d'Etat, une première dans les annales de  la puissante institution. L'affaire des "disparues de l'Yonne" a  révélé des enlèvements présumés de jeunes femmes (7), orphelines, déficientes  mentales, des viols aggravés, des tortures et des actes de barbarie, et des  meurtres multiples, mais également la mort violente (suicide) du gendarme  enquêteur Jambert, désignant Emile Louis. Le rapport de gendarmerie a ensuite  "disparu", le dossier a été classé sans suite en janvier 1988 et  aucun juge d'instruction n'a jamais été désigné. Le principal suspect qui a bénéficié des "dysfonctionnements" pendant 24 ans de la Justice  française, Emile Louis devrait être prochainement renvoyé en cour d'assises pour "assassinat" mais pour une autre affaire similaire qui s'est déroulée dans le Var, puisque pour les 7 meurtres de l'Yonne, il y a  prescription et l'auteur présumé ne peut plus être poursuivi. Ndlr. Daniel Stilinovic prétend dans son livre ("Voyage au pays de la présomption d'innocence") que "quand on arrive devant un tribunal, tout est  réglé. Les débats à l'audience ne servent à rien." Plus de lien : Justice - Disparues de l'Yonne ; Etre la fille d « Emile Louis ; La franc-maçonnerie a le pouvoir de faire échouer une procédure. ..."

 -------------------- (fin de citation FIL-INFO FRANCE)

 

 On lira avec intérêt quelques détails sordides sur plusieurs sites dont : http://www.bouclier.org/ où  je vous recommande de vous inscrire librement.

 

 OF

 

 

 

         A Nice, un procureur lassé des pressions maçonniques

 

Eric de Montgolfier est reçu aujourd'hui par Elisabeth Guigou.

 

 Par ARMELLE THORAVAL

 

 Le jeudi 14 octobre 1999

 

 

                         Nice envoyée spéciale

 

 Il refuse de confirmer l'information. Mais la chose est officielle au ministère de la Justice: le procureur de Nice, Eric de Montgolfier, a rendez-vous aujourd'hui avec Elisabeth Guigou. Ce magistrat, connu pour son franc-parler et sa gestion rigoureuse du dossier Tapie à Valenciennes (le Match OM-VA), a déclenché une tempête au sein de la juridiction niçoise où il occupe un poste clé. Il va s'en expliquer avec la garde des Sceaux.

 

 Dans une interview accordée au Nouvel Observateur, la semaine dernière, puis dans d'autres journaux, Eric de Montgolfier, las après sept mois passés dans son nouveau poste, a levé le couvercle qui pèse sur Nice. « C'est la première fois dans ma carrière que je vois à l'œuvre, dans l'institution judiciaire et dans la cité, des phénomènes de réseaux d'une telle ampleur. » Et d'évoquer la disparition de dossiers en cours, des affaires qui deviennent curieusement prescrites. Des blocages. Des réseaux. Sans avancer de noms ou d'exemples, le procureur n'y va pas par quatre chemins. Il désigne les réseaux francs-maçons, dont tout le monde lui parle comme perturbant le fonctionnement de la justice. Avec de tels propos, l'esclandre est garanti. La ministre de la Justice lui demande un rapport samedi dernier. Il l'a transmis hier.

 

 Contre-offensive. Localement, c'est l'émeute. Depuis des années, la juridiction de Nice est accablée de critiques. Il y eut les accusations de pédophilie à l'encontre de certains magistrats, démontées par une inspection des services judiciaires. Puis celles concernant les réseaux de la Grande Loge nationale de France (GLNF, plutôt de droite) qui seraient infiltrés dans le palais de justice niçois. Repliés sur eux-mêmes, déjà atteints par les « on-dit » qui circulent dans la ville depuis des années, les magistrats ont pris les propos de Montgolfier en pleine figure. Et ont monté une contre-offensive. Mardi après-midi, une vingtaine d'entre eux se retrouvent vers 15 heures pour une réunion de rébellion dans une annexe du tribunal, le palais Rusca. L'ambiance est violente. Un juge s'emporte: « Ce n'est qu'un petit trublion, qui ne trouve que les médias comme échos. » On évoque une lettre adressée au président de la République, une lettre au Conseil supérieur de la magistrature, une plainte en diffamation... Une assemblée générale extraordinaire est programmée. Dans le Vieux-Nice, les nouvelles circulent vite. Quelques quarts d'heure après la réunion, tout en était su. Et commenté, notamment par des avocats: « Pour une fois que Montgolfier offre l'occasion de régler des problèmes que tout le monde connaît, les magistrats se recroquevillent. C'est pourtant l'occasion ou jamais de mettre à plat les choses. »

 

 Dans le rapport qu'il a transmis, via Gabriel Bestard, le procureur général, Eric de Montgolfier est resté prudent. Rencontré mardi à Nice, il se montrait circonspect: « Le contexte niçois est particulier. Au-delà, la question est celle de la double appartenance à la justice et à la maçonnerie. Il n'est pas question pour moi de mettre en cause la liberté de croyance, de pensée. Mais un justiciable a le droit de savoir par qui il est jugé. Quand on passe devant un juge, on ne peut pas se trouver devant un Janus à double visage. D'autant que tout cela repose en partie sur le secret. Loin de moi pourtant l'idée d'accuser les maçons de malhonnêteté. »

 

 Avec Elisabeth Guigou, il devra se montrer plus précis sur l'ambiance. Car les justiciables, les avocats, à Nice, citent des noms. Comme celui du vice-président chargé de l'instruction, Jean-Paul Renard (1). Installé à Nice depuis vingt ans, ce magistrat y est devenu le doyen des juges d'instruction. A une époque où les « affaires » commençaient d'exploser, mais à Nice, peu de choses sont « sorties » . Dans un document interne de la GLNF, une longue liste de membres du Midi, l'on retrouve son nom aux côtés de celui d'un ancien inspecteur divisionnaire, longtemps chargé des enquêtes confiées par le parquet de Nice, d'un ancien chargé de mission auprès de Michel Mouillot, d'autres proches de la mairie de Cannes, de promoteurs immobiliers (nombreux)... Ce ne pourrait être que réunion philosophique. Mais début 1998, un avocat saisit la Cour de cassation pour obtenir le dessaisissement du juge de Grasse, Jean-Pierre Murciano, d'affaires qui concernent Michel Mouillot et d'autres protagonistes de l'histoire. Avant même que la décision ne soit rendue, tout le monde sait que le dossier « doit » atterrir à Nice. Passer dans les mains du juge Renard, qui l'attribuera à un autre magistrat. C'est effectivement ce qui se déroulera. A Nice c'est décrypté: La faute aux « réseaux » . Injustement? Le doute, lui, existe bel et bien. Jean-Paul Renard, lui, affirme à ses collègues qu'il a démissionné de la GLNF peu avant cet épisode.

 

 Lampistes. Une autre affaire est inscrite dans les mémoires. Celle de l'Office HLM des Alpes-Maritimes (Opam) présidé par le sénateur-maire José Balarello. Elle démarre sur la plainte d'une femme qui affirme avoir versé 10 000 F pour obtenir un logement. Plusieurs autres s'y ajouteront. Une conseillère municipale est mise en cause. En 1995, l'enquête s'enrichit de la vente d'un appartement à bas prix dans des conditions douteuses à un chargé de mission du conseil général. Vente signée par le sénateur. Dans son rapport d'enquête, la commissaire de police Brigitte Roch évoque un possible trafic d'influence. De façon étonnante, le sénateur ne sera pas entendu. Encore moins poursuivi. L'instruction est entre les mains du juge Renard. Le réquisitoire signé du procureur adjoint Didier Durand constate l'anormalité de l'opération, mais n'en tire aucune conséquence. A l'audience, ces bizarreries font scandale. Seuls des lampistes comparaissent. Certains avocats toussent. Rien ne se passe. Jusqu'au coup de gueule de Montgolfier.

 

 (1) Le juge Jean-Paul Renard n'a pas souhaité répondre à nos questions.

 

  

 

« Pourquoi continuer à cultiver le secret? >

 

 Les magistrats sont prêts à un débat sur la franc-maçonnerie.

 

Par DOMINIQUE SIMONNOT

 

 

  « Attention à ne pas lancer une bombe à retardement. A ce compte, le juge chasseur ne pourrait pas juger des chasseurs, le juge divorcé, des divorcés. >

 

 Michel Lernout            Les magistrats n'étaient pas préparés, et c'est peu dire, à un débat sur la franc-maçonnerie. Jusqu'ici, ceux qui abordaient le sujet le faisaient en privé. Et voilà que les déclarations tonitruantes d'Eric de Montgolfier font se délier les langues. « Quand vous êtes magistrat dans un tribunal, affirme un hiérarque, et que vous appartenez à un cercle, quel qu'il soit, même le Rotary, vous prenez le risque de perdre de votre indépendance. » Un autre renchérit: « Le vrai problème est posé par la culture du secret dans la franc-maçonnerie, alors que d'autres opinions religieuses ou politiques sont vécues au grand jour. » Mais surtout, ce que redoutent certains, c'est la chasse aux sorcières, le maccarthysme judiciaire que risquerait d'entraîner un débat public. 

 

  « Bombe à retardement > . « Dans le cadre du débat sur l'impartialité du juge, il est difficile de faire l'impasse sur la franc-maçonnerie > , admet Valéry Turcey, président de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire, modérée). « Mais très vite, on porte atteinte aux libertés publiques, à la liberté de croyance. Il y a la réponse de type anglo-saxon qui fait du juge un personnage éthéré au-dessus des contingences sociales. Or, dans les pays où on admet que les juges ont droit aux mêmes libertés que tous les citoyens, l'appartenance à la franc-maçonnerie doit être protégée au même titre que la liberté religieuse ou politique. > Membre du Conseil supérieur de la magistrature et de l'USM, Michel Lernout assure: « Je ne peux parler qu'en mon nom personnel, mais attention à ne pas lancer une bombe à retardement qui vienne déstabiliser le juge dans chacun de ses actes. A ce compte, le juge chasseur ne pourrait pas juger des chasseurs, le juge divorcé, des divorcés. >

 

 Au cœur du débat se retrouvent les opinions politiques. « Déjà, à chaque fois qu'on juge un homme politique, on entend des rumeurs sur les opinions de tel ou tel magistrat » , reprend Valéry Turcey. Au Syndicat de la magistrature (SM), il y a déjà eu une amorce de débat sur la question. Il est venu après la mise au jour, ces derniers mois, des collusions maçonniques dans les tribunaux de commerce et à la cour d'appel de Douai. Il s'est aussi appuyé sur deux exemples européens. Le Conseil supérieur de la magistrature italien engage en effet des poursuites disciplinaires contre les magistrats francs-maçons, et, en Grande-Bretagne, ils sont sommés de se déclarer (à ce jour, le registre ouvert pour la circonstance est d'ailleurs vide). Au SM, on en est encore à la phase des interrogations, et Gilles Sainati, le secrétaire général, est prudent: « Il faut faire très attention, si on commence à faire des discriminations en fonction des engagements philosophiques, on glisse sur une pente savonneuse. Le SM milite pour un magistrat citoyen, impliqué dans la ville, alors je ne vais pas dire qu'il y a incompatibilité avec une appartenance ou un engagement philosophique. En revanche, les choses sont très différentes si les gens utilisent leur fonction à des fins de prévarication et d'influence. »

 

 Devoir de solidarité. Pour sa part, la présidente du SM, Anne Crenier, explique: « On doit se poser des questions, et notamment celle du secret. Il était autrefois justifié pour des raisons politiques évidentes, en raison de persécution. Le danger serait qu'il serve commodément à abriter des réseaux, qui au minimum pratiquent des formes de connivence incompatibles avec les fonctions du juge. On peut également s'interroger sur les limites du devoir de solidarité maçon. Jusqu'où va-t-il? Que se passe-t-il s'il entre en conflit avec les devoirs de transparence et d'impartialité du juge? Tous ces débats doivent avoir lieu, mais en aucun cas être tranchés de manière péremptoire, ni déclencher de chasse aux sorcières. » Ce secret turlupine également Michel Lernout: « Pourquoi continuer à le cultiver en 1999, alors qu'il alimente tous les fantasmes? » .

 

  

 

La colère annoncée des magistrats niçois

 

 Leur nouveau procureur a dénoncé l'existence de réseaux. Ils se réunissent aujourd'hui pour réagir.

 

 Par MICHEL HOLTZ

 

 

Le mercredi 27 octobre 1999

 

  

  « J'ai poussé un cri pour ne pas devenir paranoïaque. Il fallait briser un carcan. >

 

Eric de Montgolfier, nouveau procureur 

 

 de Nice

 

  accusé Eric de Montgolfier, levez-vous! C'est un peu la scène qu'espèrent aujourd'hui certains magistrats niçois: pouvoir mettre en accusation leur nouveau procureur, Eric de Montgolfier, connu pour son rôle lors de l'affaire OM-VA à Valenciennes et désormais réputé pour avoir exposé publiquement les dysfonctionnements judiciaires à Nice. Ils se réunissent aujourd'hui en assemblée générale - un événement rare dans les juridictions - pour réagir, protester ou faire le point. Certains ont envisagé le vote d'une motion de défiance en forme de condamnation sans appel. Mais le procureur a d'avance récusé « un tribunal autoproclamé » et le président du tribunal de grande instance (TGI), Hervé Expert, a réfréné les ardeurs. L'AG à huis clos des magistrats du siège (c'est-à-dire sans leurs collègues du parquet) ne devrait pas déboucher sur une révolte du Bounty, à moins que les choses ne dégénèrent.

 

 Le détonateur, c'est une interview dans le Nouvel Observateur le 7 octobre. Le procureur de Nice y dénonce l'existence de « réseaux » , notamment francs-maçons, de « blocages » , de dossiers égarés ou enterrés, un manque de « rigueur » . Un certain nombre de magistrats n'ont pas apprécié. Depuis l'ouverture du débat, les positions se résument ainsi: à gauche, le Syndicat de la magistrature, qui représente un tiers des votants aux élections professionnelles, soutient plutôt le procureur. L'APM, syndicat de magistrats très minoritaire et très à droite, prône le combat contre de Montgolfier.

 

  

 

La thérapie du « cri » . Cet après-midi, ce dernier aura les oreilles qui sifflent, mais ça ne le dérange guère. « Il m'a semblé plus juste de dire tout ce sur quoi je m'interrogeais, explique le procureur, installé il y a huit mois. ‚a ne pouvait pas se résoudre par un rapport écrit. J'ai poussé un cri pour ne pas devenir paranoïaque. Il fallait briser un carcan. »

 

  

 

Le premier effet du séisme est visible dans Nice-Matin du 16 octobre. Le juge Renard, doyen des juges d'instruction niçois, croit bon d'y indiquer, en réponse à un article de Libération deux jours plus tôt, qu'il a quitté la Grande Loge nationale de France en 1997 « pour éviter une chasse aux sorcières quand j'ai appris que le dossier Mouillot (l'ex-maire de Cannes est poursuivi dans une affaire de casinos, ndlr) allait arriver à Nice » . Même s'il n'a « rien à [se] reprocher » , le juge reconnaît, dans cette interview, que son appartenance à une obédience, où figure aussi un chargé de mission de Michel Mouillot, posait problème.

 

  

 

Ce besoin de se justifier, émanant d'un juge en poste depuis plus de vingt ans à Nice, montre que le procureur a tapé dans le mille avec son souci de « transparence » qu'il réitère aujourd'hui, même s'il « ne suscite pas l'enthousiasme général » : « Il ne s'agit pas d'interdire à un magistrat maçon d'instruire un dossier où il y a des maçons, explique-t-il. Je ne dis pas aux juges: "Ne soyez pas maçons", je leur dis: "Soyez-le si vous voulez, mais dites-le". Si vous appartenez à une société secrète et que cette appartenance est connue, vous êtes protégé de vous-même. »

 

  

 

Nouvelle équipe. Avec son coup d'éclat, Eric de Montgolfier a aussi obtenu l'assurance de « moyens » nouveaux, que la garde des Sceaux serait, selon lui, « prête » à lui donner, après leur entrevue le 14 octobre. Entendez, des magistrats plus combatifs au parquet, même si le procureur refuse de résumer l'équation ainsi. « J'ai 12 substituts. Je n'en ai choisi aucun. On nous dit: "Travaillez en équipe." Encore faut-il la constituer. » D'où la nouvelle donne. « Certains doivent partir, car ça fait trop longtemps [qu'ils exercent à Nice, ndlr], indique-t-il. Je ne vais désigner personne. Mais ne croyez-vous pas que certains ont compris qu'ils étaient concernés? Je l'avais dit à mes substituts en arrivant: vous vous plaignez de la rumeur, mais je ne vois qu'un moyen de la faire taire, c'est de faire preuve de rigueur. Or l'évolution ne m'a pas paru satisfaisante. »

 

  

 

Le coup de gueule du procureur a également provoqué des dissonances du côté des avocats, bien qu'ils soient non concernés. Le bâtonnier Delsol et le conseil de l'ordre « s'étonnent » de la « suspicion » jetée et dénoncent « un amalgame regrettable qui, en définitive, discrédite la justice elle-même » . A l'inverse, le SAF (Syndicat des avocats de France), malgré quelques réserves sur la forme, soutient le procureur et « dénonce les forces de corruption toujours en place à Nice » . « Le débat est enfin lancé, se réjouit le SAF, il doit aboutir » .

 

 AFFAIRES Le Conseil supérieur de la magistrature examine aujourd'hui les graves manquements qui lui sont reprochés dans le traitement des dossiers niçois

Le juge Renard comparaît devant ses pairs

Un procès en bonne et due forme attend le juge Jean-Paul Renard qui comparaît aujourd'hui devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Publique, l'audience disciplinaire doit permettre d'examiner au grand jour un dossier qui empoisonne la vie judiciaire niçoise depuis des années. Le magistrat, qui se défend d'avoir commis de graves entorses à la déontologie, risque la révocation.

 

 Marie-Amélie Lombard-Latune

[14 octobre 2004]

 

Aux membres du CSM revient de trancher cette lancinante question : Jean-Paul Renard est-il un juge ripou et corrompu, ayant pratiqué un mélange des genres entre ses amitiés personnelles, notamment franc-maçonnes, et son activité professionnelle ? L'affaire n'a cessé d'agiter les milieux judiciaires. D'opposer les supporters de Renard aux partisans d'Éric de Montgolfier, adversaire déclaré du juge Renard depuis qu'il est à la tête du parquet de Nice. Elle est devenue le symbole du bras de fer entre affairisme et État de droit.

 

 

 La dernière manche du match, accablante pour Jean-Paul Renard, sonne comme une superbe revanche pour le procureur Montgolfier. Chargé d'établir un rapport pour le CSM dont il est membre, Vincent Lamanda, par ailleurs premier président de la cour d'appel de Versailles, a travaillé comme un juge d'instruction. A Nice, il a enquêté, auditionné et compulsé les dossiers. Au final, les 72 pages de son rapport décrivent à quel point et sur une longue période – la fin des années 80 et la décennie suivante – les agissements du juge Renard ont été, selon lui, contraires à la déontologie. En vrac et sans exhaustivité : des liens amicaux avec quelques figures du milieu local ; un silence sur sa proximité avec l'ex-maire de Cannes, Michel Mouillot, impliqué dans plusieurs procédures judiciaires ; des relations suivies avec l'homme d'affaires Anthony Tannouri, condamné plusieurs fois pour escroquerie, ou encore des interférences avec la clientèle de sa compagne avocate, Me Michèle Martinez..

 

 

 A chaque fois, Jean-Paul Renard a avancé des explications, justifiant son attitude et ses interventions par les « usages » locaux et la proximité naturelle entre notables dans le microcosme niçois. Il aurait mis fin à son engagement au sein de la Grande loge nationale française (GLNF) depuis 1998. Ces « faits, écrit cependant Vincent Lamanda, même en tenant compte de la tradition de sociabilité de la Côte d'Azur, donnent à supposer une perte des repères déontologiques » .

 

 

 Voilà donc ce qui sera débattu aujourd'hui au CSM. Apparaîtra aussi, en filigrane, la gestion de l'affaire. En 1999, Éric de Montgolfier, médiatisé par l'affaire VA-OM et ses joutes avec Bernard Tapie, est nommé à Nice par Élisabeth Guigou avec pour mission de faire le ménage. Le procureur met vite les pieds dans le plat en dénonçant les « influences > d'une « franc-maçonnerie d'affaires > sur le tribunal. Très vite, au palais de justice de Nice, l'étage du parquet se transforme en camp retranché tandis que les pro-Renard se moquent de ce chevalier blanc promettant la fin de la corruption et des compromissions.

 

 

 ƒtape suivante, en 2001 : le juge Renard trébuche une première fois, épinglé pour avoir indžment consulté les fichiers du casier judiciaire afin de fournir des renseignements à la GLNF. Un an plus tard, la sanction du CSM se borne à une réprimande avec inscription au dossier. Vice-président du TGI, doyen de l'instruction, Jean-Paul Renard est alors muté à Grasse.

 

 

 En juin 2003, nouveau coup de tonnerre avec la publication d'un rapport de l'Inspection générale des services judiciaires – IGSJ, la police des juridictions – sur le fonctionnement de la justice niçoise. Un désaveu pour le procureur, retiennent les observateurs, tant le rapport semble renvoyer dos à dos le couple ennemi Montgolfier-Renard. En résumé, l'Inspection estime que le premier en a fait trop et s'est contenté de colporter des ragots. Pour l'IGSJ, alors dirigée par Jean-Paul Collomp, son maintien en fonction ne paraît « pas compatible avec le redressement qui s'impose > . Mais l'Inspection dresse également la liste des manquements supposés du juge Renard. Inventaire qui, exploité par le CSM, deviendra accablant. La gestion politique du dossier est elle aussi curieuse. La chancellerie met le rapport de l'Inspection en ligne sur son site Internet. Comme si elle voulait lui donner le maximum de publicité. Certains croient alors savoir que la tête de Montgolfier, étiqueté « magistrat proche de la gauche » depuis sa nomination par Guigou, va tomber, même si le garde des Sceaux, Dominique Perben, ne se prononce pas officiellement. Enfin, le ministre choisit de ne pas donner lui-même de suite au rapport de l'Inspection. Il faut attendre le début de cette année pour que le premier président de la cour d'appel d'Aix-en-Provence, et à ce titre supérieur de Renard, Bernard Bacou, décide de saisir lui-même le Conseil supérieur de la magistrature. Un rapporteur est désigné, Vincent Lamanda, qui se met au travail. Avec les résultats que l'on sait.

 

 

 Désormais, Éric de Montgolfier semble avoir pour seul tort d'avoir eu raison trop tôt. Sans doute demandera-t-il bientôt à quitter Nice, afin de s'appliquer la règle qu'il énonce souvent : l'indispensable mobilité des magistrats. Est-il normal que Jean-Paul Renard ait pu exercer pendant vingt-trois ans dans le périmètre restreint de Nice-Grasse-Antibes ? Vendredi, l'Union syndicale des magistrats (USM), qui tient son congrès, réclamera à Dominique Perben un audit disciplinaire de toutes les juridictions. « A la chancellerie, la tradition a toujours été de muter plutôt que de sanctionner. « Pas de vagues > , disait-on. Les collègues qui boivent, qui ont des conduites inconvenantes ou qui ne font rien ne sont pas légion mais il est temps de fairLes maçons piochaient leurs infos dans le fichier de la police A Nice, deux policiers poursuivis pour le piratage du système Stic.Par Renaud LECADRE

 

  

 

vendredi 08 octobre 2004 (Liberation - 06:00)

 

  

 

Ce matin à Nice, quatre membres ou anciens membres de la Grande Loge nationale française comparaissent en correctionnelle pour piratage d'un fichier policier, le système de traitement des infractions constatées (Stic), à des fins maçonniques. Parmi eux, deux policiers faisant fonction de Grands Porte-Glaive (sorte de ministre de la Justice) au sein de la GLNF sur la Côte d'Azur - Alain Taddei et Alain Bartoli -, le Grand Maître provincial – Bruno Merolli - et le Grand Trésorier (ministre des Finances) - Roger Trinquet.Curiosité. On leur reproche la consultation du Stic afin de filtrer les candidats à l'initiation maçonnique. Louable intention, sauf que ce fichier (qui recense les auteurs de délits ou présumés tels, mais aussi les victimes et témoins) est réservé aux enquêtes menées par la justice républicaine. Alain Bartoli, agent de la police de l'air et des frontières (PAF), a avoué quelque 600 consultations sauvages du Stic. Parfois pour étancher sa simple curiosité, quand il tapait à tout hasard les noms de Jacques Chirac, Jean-Pierre Chevènement ou Alain Delon. Mais aussi pour détecter les futurs ou actuels francs-maçons. Bartoli a dans un premier temps expliqué avoir agi sur instruction de la hiérarchie de la GLNF, avant de se rétracter.Bernard Merolli, à l'époque responsable provincial et potentiel Grand Maître à l'échelon national, se défend d'avoir donné la moindre directive en ce sens. Il se dit victime d'un règlement de comptes au sein de la GLNF : « J'étais sur le point de partir au combat pour dénoncer tous les dysfonctionnements internes. Il fallait m'abattre. » Bernard Merolli n'est pas loin de pointer le nom d'un frère, actuel haut dignitaire, derrière la lettre anonyme à l'origine de la procédure ouverte en 2000 pour « détournement d'informations et violation du secret professionnel » . Ironie de l'histoire, il retrouvera sur le banc l'un de ses détracteurs, Roger Trinquet.

 L'ex-Grand Trésorier a oeuvré pour que certains dévoiements maçonniques soient portés sur la place publique. Il se retrouve paradoxalement dans la position de l'accusé car il lui a bien fallu admettre avoir eu connaissance, indirectement, des données du Stic.Pour le procureur de Nice, Eric de Montgolfier, cette affaire tombait à point nommé pour conforter sa dénonciation des interventions maçonniques dans le fonctionnement de la justice azuréenne. Casier judiciaire. Par extension, elle a permis de mettre en cause Jean-Paul Renard, doyen des juges d'instruction, qui, lui, consultait le fichier du casier judiciaire. Son cas a été dépaysé à Paris, où on lui reproche une quarantaine de consultations sauvages. Ce chiffrage a été obtenu en comparant une ancienne et une récente liste des frères sur la Côte, permettant de confirmer que des nouveaux initiés avaient bien été passés au crible du casier.

 Selon l'accusation, le juge Renard aurait utilisé faussement des procédures en cours à son cabinet d'instruction pour justifier ses diverses consultations. La procédure est quasi bouclée, en attente du réquisitoire final du parquet.e le ménage » , assène Dominique Barella. Les écarts de quelques-uns nuisant à la réputation de toute l'institution.

 

 

Nice

 L'étrange ami du juge

 

 Christoire Deloire

 

 Le magistrat Jean-Paul Renard entretient d'étranges amitiés. L'ancien doyen des juges d'instruction de Nice devait comparaître devant le Conseil supérieur de la magistrature, le 14 octobre. L'enquête disciplinaire, qui a fouillé son réseau relationnel, a établi de dangereuses accointances, notamment avec Marcel Allieis. Né en 1931, cet originaire de Fréjus, qui fut pilote durant la guerre d'Indochine et instructeur de la garde présidentielle d'Equateur en 1963, n'est pas un simple marchand d'armes. Indicateur des douanes, il travaille à l'importation de pierres précieuses. Il défraie la chronique judiciaire. A l'époque, les autorités italiennes le soupçonnent de travailler avec la mafia calabraise. Renard n'en a cure. Allieis lui présente son épouse, une ex du KGB, selon lui. Il se targue de pouvoir faire lever des mandats d'arrêt grâce au magistrat. La compagne du juge est d'ailleurs l'avocate d'Allieis

 

© le point 14/10/04 - N¡1674 - Page 11 - 146 mots

 

 

 

 

 

 

 

FRANC-MACONNERIE AU CONGO : UNE NICHE DE MALFRATS ?

 

 Source : Congopage.com

 

Extrait du journal Epanza Makita N¡014 du 17 au 24 mai 2004

 

Mercredi 9 juin 2004

 

 Par Simon Mavoula

 

CULTE DES SCIENCES OCCULTES AU CONGO /LA FRANC-MACONNERIE AU CONGO / LES LOGES SONT EN TRAIN DE SUPPLANTER LE PCT

 

Désormais, postuler pour un poste politique ne passe plus par une appartenance militante au parti unique, le PCT. Il est de l'intérêt des candidats à la fonction politique d'adhérer à une loge maçonnique ( ça prolifère au Congo marxiste) pour se tailler une position confortable dans la sphère du pouvoir. Au Congo, une idéologie (le communisme) qui promettait le bonheur du peuple opprimé a cédé le pas à une autre (la franc-maçonnerie) dont l'objet est, semble-t-il, d'éléver la conscience humaine. L'article ci-après a été publié dans un journal brazzavillois Epanza-Makita. Cette "enquête" eut pu gagner en pertinence si les auteurs ne s'étaient pas cantonnés dans un style allusif en évitant notamment de citer les noms des vénérables "frères" de la nouvelle maçonnerie congolaise !

 

LA FRANC-MACONNERIE AU CONGO : UNE NICHE DE MALFRATS ?

 

En lisant les ouvrages disponibles à la lecture du profane, on apprend toujours que la Franc-Maçonnerie, Institution essentiellement philanthropique, philosophique et progressiste, aurait pour objet, la recherche de la vérité, l'étude de la morale et la pratique de la solidarité . Elle travaillerait, et ceci est essentiel , à l'amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l'humanité. C'est en tout cas, ce que l'on peut lire en substance dans la profession de foi de toutes les obédiences maçonniques. Alors, comment avec une telle déclaration de principe, justifier l'attitude des obédiences qui tolèrent en leur sein la présence des crapules notoires coupables des crimes politiques et économiques qui désolent des peuples entiers ?

 

En effet, si depuis quelques années, la grande Loge Nationale de France, a définitivement inscrit l'ordre maçonnique comme étant une association perverse qui utilise à foison les pires travers humains ( le pouvoir et les honneurs ) la Grande Loge de France, longtemps à l'abri de ces travers, vient d'inaugurer son admission dans ce vil milieu mafieux. Tout comme la Grande Loge Nationale Française qui a initié les anciens communistes africains et la quasi-totalité des dictateurs africains, la Grande Loge de France est désormais devenue une obédience assassine commercialo-honorifique, véritable refuge spirituel de nombreux criminels politiques et autres malfrats.

 

Les informations recueillies tant à Brazzaville que dans la ville océane Pointe-noire, sont révélatrices de la complaisance caractéristique de ces obédiences.

 

La grande Loge de France est présente au Congo Brazzaville à travers une loge installée à Brazzaville appelée UNION PARFAITE, en fait il s'agit de l'union des malfrats. Cette Loge a eu pendant longtemps comme "vénérable", un célébrissime argentier national (Mathias Dzion - NDLR) qui a eu le (É)mérite de piller le Trésor Public affamant des milliers de travailleurs et qui aujourd'hui, prenant les congolais pour des bourriques, parce que sorti du gouvernement, s'amuse à distraire le peuple en daignant critiquer une mal gouvernance qu'il a pourtant manifestement contribué à installer dans le pays. Aujourd'hui, bien qu'ayant cédé le siège de patron de la Loge à un autre dont l'épouse est depuis longtemps devenue sa maîtresse ; l'argentier, usant de sa fortune mal acquise, demeure malgré tout le véritable patron de la Loge. Il multiplie de petites affaires silencieuses pour « blanchir » son argent. On cite ainsi l'hôtel construit rapidement à Pointe-Noire sur la route de l'aéroport, géré par un prête-nom, un Franc-Maçon, neveu d'un ancien Président du conseil de transition. Ce qui est encore plus grave ici, c'est que ce gérant est un agent du CFCO encore en activité, qui a depuis plusieurs années, abandonné son poste, percevant (malgré tout) régulièrement son salaire et prenant en otage le logement de service.

 

L'argentier a construit avec l'argent du contribuable congolais, trois luxurieux temples maçonniques à Brazzaville. Se rendant à Pointe-Noire pour le visu de la présence du fameux hôtel, où l'on a subtilement pu avoir un entretien avec ce gérant, qui s'est d'abord prêté avec fierté aux questions, jusqu'au moment où, se rendant compte de son imprudence, visiblement agacé par les questions, a fini par éclater de colère indiquant, que la Loge UNION PARFAITE n'était pas l'unique bénéficiaire de l'argent du contribuable. Il a révélé que les loges d'une obédience qu'il a désigné par obédience du PCT, les GOLAC, Grands Orients et Loges Associés du Congo, se réuniraient dans une ancienne villa située derrière la SNDE à Pointe-Noire, rachetée par l'argentier congolais. Rencontré de leur coté, les Francs-Maçons du fameux GOLAC, faisant une réponse du berger à la bergère, ont indiqué, que le régime de Sassou n'a pas inauguré le détournement des fonds publics au profit des Francs-Maçons. Ils ont alors précisé, que ce gérant fait mieux de regarder d'abord autour de lui, où son parent, neveu de Pascal Lissouba, un architecte lui aussi membre de la Loge UNION PARFAITE, aurait du temps de Pascal Lissouba, royalement détourné les fonds destinés à la construction d'une villa présidentielle à Tsinguidi, pour construire une école privée à Pointe-Noire. Ainsi donc, pendant que de nombreux congolais croupissent dans la misère, d'autres mourant par manque de soins médicaux ; on comprend mieux désormais où va l'argent du contribuable.

 

Que l'on nous accuse surtout pas de faire le procès de la Franc-Maçonnerie, car, notre enquête a révélé malgré tout que toutes les obédiences maçonniques ne sont pas à loger à la même enseigne. Ainsi, il est ressorti du travail de fourmi, que de toutes les obédiences maçonniques présentes au Congo, quelques-unes sont encore indemnes de salissure. Les obédiences corrompues dénombrées sont : Grande Loge de France, Grands orients et Loge Associés du Congo, Grande Loge du Congo et Grand Orient du Congo Brazzaville, hier proche de l'opposition, aujourd'hui inscrite sur le registre du pouvoir de qui elle reçoit les subsides par le canal d'un "honorable".

 

Les seules obédiences qui demeurent frequentables, sont donc d'après l'enquête : Le droit humain obédience française à travers sa loge de Pointe-Noire essentiellement fréquentée par des blancs, mais dont la grande Maîtresse est une dame congolaise ; La grande loge traditionnelle et symbolique Opéra qui dispose de deux Loges à Brazzaville ; La Grande Loge féminine de France présente seulement à Brazzaville ; La Grande Loge Française du Rite de Memphis-Misraïm qui dispose de deux Loges au Congo, une à Brazzaville et une récemment installée à Pointe-Noire qui serait dirigée par un ancien Ministre la justice.

 

Enfin, dernière-née, une Loge Française très réputée mystique et hermétique : La Grande Loge Traditionnelle de Rites de l'Egypte, qui ne disposerait que d'une Loge à Pointe-Noire, et dont on n'a pu obtenir aucun renseignement, et semble-t-il refuserait d'initier tout ancien communiste.

 

Mais combien de temps résisteront-elles ces obédiences qui jusqu'ici semblent se conformer à l'idéal Maçonnique ? Le temps, juge incorruptible nous le dira.

 

Pour le moment réfléchissons ensemble. Que sont les Francs-Maçons africains ? Quel est le sens de leur quête ? Pourquoi choisissent-ils cette voie, ce chemin ?

 

LA SYMBOLIQUE DU COMPAS, DE LA TRUELLE ET DE L'EQUERRE

 

Au fait, pourquoi devient-on Franc-Maçon ? Comment se fait-il que les Francs-Maçons africains sont absents de tous les sujets de société africaine qui concernent ce continent : l'immigration, le sous développement et le plus important : le mode d'accession à la magistrature suprême. On nous a toujours rabattu les oreilles avec le slogan propageant que la franc-Maçonnerie est un cheminement exigeant savoir, action, vigilance. Par son ouverture d'esprit et de tolérance, de curiosité et d'huminité, ce sentier fit sortir l'occident tant adulé des désordres en développant une présence harmonieuse et équilibrée. En plus de son animalité, l'être humain a la conscience être, d'évoluer, de donner un sens à sa vie. L'avenir harmonieux de L'Afrique noire ne peut être porté que par des hommes donnant à autrui un exemple immédiat de ce qu'un homme réalisé, tolérant, fraternel. Par conséquent humain. Des hommes capables de dépasser certains blocages. Il ne s'agit nullement de vivre dans l'isolement de nos temples. Il s'agit d'agir de manière réfléchie, pondérée et de rompre cet immobilisme mental responsable, coupable que permet de comprendre notre sensibilité de chercheur de vérité. Il a été révélé , au cours de cette enquête, que périodiquement les Francs-Maçons africains se retrouvent tantôt dans un pays, tantôt dans un autre, dans les réunions appelées REHFRAM, (Rencontres humanitaires et Fraternelles africaines et Malgaches) pour réfléchir semble-t-il aux problèmes qui se posent à la cité profane. C'est le lieu de se demander, quelle joie ressentent -ils, les Francs-maçons africains, à se réunir dans des pays où la misère gronde et va croissante d'année en année ?

 

A LA RECHERCHE DE LA PIERRE PHILOSOPHALE

 

Des REHFRAM, il ressort que les Francs-Maçons veulent transformer positivement l'Afrique noire. Intention qui n'est que fort louable. Mais, il faut au préalable que les Francs-Maçons africains se dotent d'un niveau de conscience qui leur permette la nécessaire autonomie individuelle de jugement c'est-à-dire de la lucidité. Ce qui signifie que seuls les hommes dotés d'une conscience sont en mesure de changer le monde. Cette conscience qui fait qu'ils se remettent régulièrement en question en jugeant la conformité de leurs actions . Une metanoïa à la mesure du continent. Alors, seulement les valeurs défendues par les Francs-Maçons seront et respectées et in fine partagées par le plus grand nombre. C'est à l'extérieur de la Franc-Maçonnerie que les Francs-Maçons s'accompliront. Quatre décennies de désolation réfléchies et imposées par les Africains eux mêmes à leurs frères Africains. Quatre décennies de chaos récurrent qui fait que le continent soit noir soit dans un état pathétique. Et, pour se donner bonne conscience on a trouvé le bouc émissaire idéal : l'occident. Nos responsabilités, nos fautes personnelles sont attribuées à l'occident. Ce Blanc qui ne veut pas que nous vivons bien en volant nos richesses.

 

Les Francs-Maçons africains, censés améliorer le sort de la société africaine, qu'ont-ils donc apporté à ce continent depuis les indépendances ? Thabo Mbeki le 1er juillet 2003 à Kingston (Jamaïque) déclare : « Nous devons constater que les révolutions américaines et Françaises ont su créer les conditions du développement pour les peuples Américains et français. Nous africains, nous avons à répondre à cette question : Pourquoi la condition des africains s'est elle dégradée au fil des ans, bien que les Républiques africaines existent en tant que républiques noires, comme c'est le cas en Haïti depuis le 01 janvier 1804 ? >

 

Les Francs-Maçons, porteurs de lumière(sic) ne peuvent rester éternellement spectateurs de telles dérives. Mais, sont-ils seulement des exemples en Afrique, le miroir ? Et aujourd'hui l'accueil réservé à leur idéal, à leur courant de pensée n'est qu'ironie, violence verbale sur tout le continent. La franc-Maçonnerie n'est nullement repoussée par ignorance, mais parce que les peuples jugent ses œuvres, faites de viol, de vol, de massacre en toute impunité pendant des décennies entières sous le couvert de la Franc-Maçonnerie. Car, de tolérants ils sont devenus complices au niveau des peuples. Quel est leur apport pouvant soulager cette misère exponentiellement croissante ?

 

Tout ce qui se passe en Afrique porte atteinte à la dignité humaine. Tout ce qui s'y passe est une injure faite à la race noire. Il est temps pourtant qu'on leur fasse cette réflexion de Gil Garibal qui disait « Tolérer ne veut pas dire accepter tous les écarts. Car, nous ne sommes plus dans la Tolérance, mais dans la faiblesse vis-à-vis de cet autre, quelle que soit sa responsabilité ou la couleur de son tablier. Une telle attitude laxiste ne peut en effet qu'encourager le dominant, le capricieux, l'incorrect ou l'inconscient, à se croire tout permis >

 

Et c'est cela qui se passe en Afrique Noire . Les obédiences maçonniques observent tout ce qui est abominable : torture, viol, vol, pillage, executions sommaires, arrestations illégales, disparitions, détentions arbitraires. Les élites, coupées du peuple, ont trahi l'Afrique, ce continent né sous le signe républicain. Derrière les héros de la première heure, les pères des indépendances Houphou‘t Boigny, Boganda, lumumba, Kwame Khruma, il n'y eut personne pour faire vivre ces valeurs . Il faut donc que les Francs-Maçons qui se sont accaparés les rênes du pouvoir partout et à tous les niveaux de la société, aient le courage de voir leur laideur en face, parce que l'Afrique noire est désormais un tissu effroyable. Le moment est venu de refonder la nation sur une base purement morale , de sorte que les différentes directions nationales soient assurées selon le principe de la morale universelle prônée par la Franc-Maçonnerie.

 

Cet échec, parce qu'il faut bien le nommer ainsi, pose le problème de la capacité du peuple noir à conduire ce continent au développement. Que les francs-Maçons, porteurs de lumière, aident à corriger cette démagogie la plus crue qui fait toujours recette dans toutes les capitales noires que si tout va mal c'est la faute des blancs. Et que les dictateurs, les criminels de tout poil et portant tablier, peuvent, tuer, affamer, générer la misère.

 

Enquête réalisée par : Jean Gilbert Ossombo, Dominique Akiera, Philippe Batantou-Mbemba, Mboungou-Bissila.