CHAPITRE III

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Ici, méditons sur les paroles suivantes : « Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai te surprendre. » Ceci semble promettre que, pour ceux qui veillent et prient, l'heure pourrait leur être indiquée d'une manière plus ou moins précise.
Le Ciel recommande aussi, et ce conseil de l'Apocalypse est toujours aussi actuel, aussi utile : La patience complète, inaltérable. Seule, elle nous donnera la force de tenir ferme à notre poste « Parce que tu as gardé ma Parole avec patience (V. 10), je te garderai aussi à l'heure de l'épreuve qui va venir sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre ( Ceci a été écrit en 1936. (Note de l'auteur).) Je viens bientôt, tiens
Ces avertissements ne semblent ils pas actuels ? ( Les terribles événements actuels, 1940, sont une des réalisations nettes de ces paroles écrites il y a 2.000 ans. (Note de l'auteur).)
Gardons précieusement en notre coeur et mettons surtout en pratique tout cela, car la terre est peut-être sur le point de subir ce jugement et nous pouvons être un de ces habitants !
Je m'arrête, verset 8, sur le passage suivant, très important, je crois. C'est jésus qui parle : « J'ai ouvert devant toi une Porte, et personne ne peut la fermer. »
Quand le Maître nous juge prêts pour entrer dans le sanctuaire où Il règne, Il nous ouvre la porte, et, alors, aucune puissance humaine ou satanique ne la pourra fermer.
N'oublions pas qu'Il est aussi Celui qui ferme, et personne ne peut ouvrir !
Lui seul nous permet d'entrer dans la vie lorsque nous sommes semblables au petit enfant dont parle l'Evangile.
Mais tout dépend aussi de nous ; c'est à nous à faire l'effort nécessaire pour réaliser cela et pour que, cette porte étroite qu'Il daignera un jour entr'ouvrir, nous soyons assez humbles pour la découvrir (Luc, 12-37). Mais, notre coeur est aussi la porte de notre être, et le Sauveur y frappe depuis des siècles. Nous n'avons pas prêté attention, mais dès que « nous avons entendu Sa voix, voici qu'il entre et partage notre souper (V, 20) : « Voici, je me tiens a la porte et je frappe ; si quelqu'un entend ma voix et m'ouvre, J'entre chez lui et je souperai avec lui et lui avec moi. »
Enfin, est-il permis de dire, à mots voilés, que cette porte, à un moment bien lointain encore, peut être celle de notre demeure terrestre et qu'un jour béni Il peut y venir frapper, comme Il l'a fait chez Zachée (Luc, 19-3), et certes chez beaucoup d'autres depuis.
N'oublions pas non plus que très longtemps avant cette heure, Il peut nous demander d'entrer, sous la forme du mendiant portant sur lui les haillons de la douleur.
J'ai gardé pour la fin de ce chapitre l'énoncé des promesses faites par le Ciel à tous ceux qui auront vaincu. Écrite ainsi sans interruption, cette énumération prend toute sa force.
Les récompenses promises au vainqueur sont les suivantes :
« Il lui sera permis de se nourrir à l'arbre de vie n'aura rien à souffrir de la seconde mort ; recevra la manne secrète et un caillou blanc sur lequel sera écrit son nouveau nom que nul ne connaîtra, excepté lui. Il aura pouvoir sur les Nations et les brisera (si nécessaire) comme un vase d'argile. Il recevra l'Étoile du matin et sa robe blanche. Jésus n'effacera pas son nom du Livre de Vie et donnera son nom au Père et à ses anges. Il sera en vérité une colonne du Temple de Dieu, et cela à jamais ; sur lui le Verbe écrira le nom de Dieu, celui de la nouvelle Jérusalem et son nouveau nom. Il sera assis aux côtes du Verbe sur son trône, comme son Maître, qui, ayant vaincu, a été assis sur le Trône de son Père. »
Tel est le splendide tableau des récompenses du disciple après la victoire. Elles ne sont pas seulement distribuées à la fin des temps, mais à toutes les époques de la vie de la terre. De tels vainqueurs se sont trouvés, se trouvent ou se trouveront.