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TROISIÈME PARTIE

Deux opinions déjà anciennes semblent devoir infirmer nos conclusions précédentes, l'une et l'autre annonçant que l'État juif doit, dans l'avenir, être rétabli à Jérusalem. La première annonce ce rétablissement pour les temps de l'Antéchrist ; la seconde, pour l'époque de la conversion des Juifs.
Chacune de ces deux opinions ayant trouvé grand crédit, soit dans le passé, soit dans le présent, auprès de sérieux esprits, il importe de les examiner avec attention et impartialité, pour apprécier si l'État juif qu'elles entrevoient doit réellement se rétablir à Jérusalem.
Commençons par l'examen de l'opinion qui place ce rétablissement aux temps de l'Antéchrist.

 

CHAPITRE PREMIER

QUE LES JUIFS DOIVENT PROBABLEMENT RECEVOIR
ET ACCLAMER L'ANTÉCHRIST COMME MESSIE

 

I. C'est le sentiment commun des Pères de l'Église que les Juifs doivent recevoir et acclamer l'Antéchrist comme Messie. Chaîne de cette tradition. - II. Les deux textes scripturaires qui lui ont servi de base. Jugement de saint Thomas d'Aquin sur sa valeur. -III. Cette tradition corroborée par l'adhésion des exégètes modernes ; - IV. Et aussi par l'énorme puissance financière et sociale des Juifs.

 

I

 

   C'est, en effet, le sentiment commun des Pères de l'Église, et aussi de nombreux exégètes, que l'Antéchrist sera reçu par les Juifs et acclamé par eux comme Messie.
Saint Irénée dit que, « s'asseyant dans le temple de Dieu, il tentera de se faire reconnaître pour le Messie (1) ».
   Saint Hippolyte, évêque et martyr, disciple de saint Irénée, dans son livre de la Fin du Monde, enseigne que l'Antéchrist aimera les Juifs et les favorisera ; et qu'à leur tour ceux-ci s'attacheront à sa personne, qu'ils se diront les uns aux autres : « Se trouve-t-il dans notre génération un homme aussi bon et aussi juste ? Ils iront à lui et ils lui diront : Nous te servirons tous ; nous plaçons en toi notre confiance ; nous te reconnaissons comme le plus juste de toute la terre ; c'est de toi que nous espérons le salut. Et ils le proclameront Roi (2). »
   Saint Hilaire : « L'Antéchrist, reçu par les Juifs, s'assiéra dans le lieu saint, afin que là où Dieu était invoqué par les prières des saints, il reçoive lui-même les honneurs divins (3). »
   Saint Cyrille de Jérusalem, dans sa quinzième Catéchèse, où il traite expressément de la fin des siècles, dit : « Que l'Antéchrist, en s'attribuant faussement le nom de Christ, trompera par ce nom les Juifs qui attendent le Christ, c'est-à-dire, le Messie ; que par ses faux prodiges il les séduira, leur persuadant qu'il est le Christ qu'ils attendent (4) ».
   Saint Grégoire de Nazianze : « L'Antéchrist sera cru comme Messie par les Juifs (5). »
   Saint Éphrem : « C'est d'une manière exceptionnelle que l'Antéchrist entourera de faveurs la nation juive. Mais c'est aussi d'honneurs extraordinaires que la nation déicide le couvrira et qu'elle applaudira son règne (6).
   Saint Ambroise citant cette parole de Jésus-Christ : Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son nom vous le recevrez, dit : « Cela montre que les Juifs, qui n'ont pas voulu croire en Jésus-Christ, croiront à l'Antéchrist (7).
   Saint Jérôme : Le Seigneur parlant de l'Antéchrist dit aux Juifs : Je suis venu au nom de mon Père, et vous n'avez pas cru en moi un autre viendra en son nom, et vous le recevrez... L'Antéchrist fera toutes ces choses, dit l'Apôtre, non par sa vertu, mais par la permission de Dieu à cause des Juifs, en sorte que, comme ils n'ont point voulu recevoir l'amour de la vérité, c'est-à-dire l'Esprit de Dieu par Jésus-Christ, Dieu leur enverra, non seulement un opérateur d'erreur, mais l'opération même, c'est-à-dire la source de l'erreur, en sorte qu'ils croient au mensonge... Les Juifs, après avoir méprisé la vérité en la personne de Jésus-Christ, recevront le mensonge en recevant l'Antéchrist (8). »
   Saint Jean Chrysostome : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne m'avez pas reçu ; un autre viendra en son nom, et vous le recevrez. Mais qui est celui que le Sauveur annonce comme devant venir non pas au nom de son Père ? L'Antéchrist ; et il dénonce d'une manière évidente la perfidie des Juifs (9).
Saint Prosper « Dans l'Évangile, le Seigneur a fait cette annonce aux Juifs : Je suis venu au nom de mon Père, et vous n'avez pas cru en moi ; un autre viendra en son nom, et vous croirez en lui. Ce sont ces Juifs prévaricateurs de la loi que Paul, dans ses reproches, nous montre comme devant croire à l'Antéchrist : Parce qu'ils n'ont pas reçu, dit-il, l'amour de la vérité, afin d'être sauvés ; le Seigneur leur enverra une opération d'erreur, en sorte qu'ils croiront au mensonge (10). »
   Saint Cyrille d'Alexandrie : « Moi, dit le Seigneur, je suis venu au nom de mon Père (car je vous exhorte à faire toutes choses pour la gloire de Dieu le Père), et vous me repoussez. Mais vous accueillerez (car comme Dieu je connais les choses futures), vous accueillerez celui qui, loin de rapporter la gloire à Dieu le Père, s'efforcera de l'accaparer, et attribuera toutes choses à son nom. Aussi mon sentiment est-il que c'est des. Juifs et du Fils de l'iniquité que le bienheureux Paul a dit : Parce qu'ils n'ont pas reçu la vérité pleine d'amour qui voulait leur salut, Dieu leur enverra une opération d'erreur, en sorte qu'ils croiront au mensonge et que soient jugés tous ceux qui n'ont pas voulu croire à la vérité, mais se sont obstinés dans l'iniquité. Cette annonce faite prophétiquement par le Sauveur recevra en son temps son accomplissement (11). »
Théodoret « Aucun prétexte de pardon n'est laissé aux Juifs. Car comme ils n'ont pas voulu croire au Seigneur, sous prétexte qu'il était contraire à Dieu, ils croiront à l'Antéchrist. Lui, le Seigneur, ne s'appelait pas ouvertement le Fils de Dieu, mais il disait qu’Il était l'Envoyé du Père, qu'il avait reçu de lui des ordres, et qu'il accomplissait ce qui était agréable à Dieu. L'Antéchrist, au contraire, s'appellera le Dieu de tous ; et quand il apparaîtra, les Juifs croiront en lui (12)... Pour ceux donc qui n'ont pas cru à la prédication de la vérité, viendra le père et le maître de l'erreur. Parce que les Juifs ont cloué le Sauveur à la croix comme étant l'adversaire de Dieu, le plus grand châtiment de leur impiété sera l'avènement de l'Antéchrist (13). »
   Victorinus : « Dieu enverra cet Antéchrist comme un digne roi de tels sujets, et christ tel que l'ont mérité les Juifs, en sorte qu'ils l'acceptent comme étant le Christ (14). »
   Saint Grégoire le Grand : « Les Juifs accorderont leur confiance à un homme, eux qui refuse de croire au Rédempteur, alors qu'à la fin du monde ils se donneront à l'Antéchrist (15). »
   Arétas, évêque de Césarée : « L'Antéchrist régnera à Jérusalem où, comme roi des Juifs, il les séduira, et il les aura en sa possession comme serviteurs prêts à lui obéir en toutes choses (16). »
   V. Bède : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne m'avez pas reçu, c'est-à-dire vous n'avez pas cru en moi, qui suis venu en ce monde pour que le nom de mon Père fût glorifié. Si un autre vient en son nom, vous le recevrez. Quel est celui que les Juifs doivent recevoir ? sinon l'Antéchrist, qui viendra pour rechercher sa propre gloire. Et il sera le châtiment de leur péché, parce qu'ils n'ont pas voulu croire à la vérité : ils croiront au mensonge (17). »
   Saint Jean Damascène : « L'Antéchrist viendra pour mettre en évidence l'impiété des Juifs. Car Notre-Seigneur leur a dit : Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; un autre viendra en son nom, et vous le recevrez. Les Juifs ont donc rejeté le Seigneur Jésus, Christ et Dieu, et Fils de Dieu ; ils recevront au contraire l'imposteur qui s'attribuera avec arrogance la divinité (18). »
   Théophylacte, archevêque d'Acride en Bulgarie : Moi, dit le Seigneur, je suis venu au nom de mon Père un autre viendra, c'est-à-dire l'Antéchrist, qui se manifestera comme étant seul Dieu. Moi, qui suis venu au nom de mon Père, c'est-à-dire qui me suis dit envoyé par mon Père, vous ne m'avez pas reçu mais lui (l'Antéchrist), vous le recevrez (19).
   Ocuménius : « Les Juifs n'ont pas voulu croire que le Christ était Dieu : mais ils croiront à l'Antéchrist comme étant Dieu, et ils l'adoreront (20). »
   Euthymius Zigahénus, moine grec, au XIIe siècle : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son nom, vous le recevrez. C'est de l'Antéchrist que le Seigneur dit cela, l'Antéchrist qui viendra en son propre nom, c'est-à-dire de lui-même, comme s'il était le Dieu suprême. Le Seigneur dénonce donc l'impudence des Juifs de ce qu'ils ont rejeté celui qui se disait connaître Dieu, être envoyé par lui et qui ne pouvait être convaincu d'être opposé à Dieu ; au contraire, celui qui dira ne pas connaître Dieu, celui qui aura l'impudence de venir de lui-même, et qui sera manifestement reconnu comme opposé à Dieu, ils le recevront (21). »
   Rabbanus : « L'Antéchrist dira aux Juifs : Je suis le Christ à vous promis : c'est pour votre salut que je viens, pour vous rassembler de votre dispersion ; je vous défendrai. Alors les Juifs se rendront vers lui de toutes parts, s'imaginant recevoir Dieu ; mais ils recevront le diable (22). »
   Altercatio Synagogæ et Ecc1esiæ (23) : « Les perfides Juifs, à la fin des siècles, recevront l'Antéchrist, et ils ne reçoivent pas le Christ qui est la vigne, selon cette parole : Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne m'avez pas reçu ; un autre viendra en son nom, et vous le recevrez (24). »
   Saint Anselme : « L'Antéchrist réédifiera l'ancienne Jérusalem, où il se fera adorer comme Dieu. Les Juifs, s'y rendant de tous les points de l'univers, le recevront avec un très grand élan (25). »
   Nous pourrions prolonger cette grande chaîne de la tradition, en citant encore Sanderus (26), Bellarmin (27), Acosta (28), Viéga (29), Lessius (30), Suarez (31), Florimundus (32), etc., etc. Mais, considérant qu'elle compte parmi ses adhérents les quatre principaux Pères latins, saint Ambroise, saint Jérôme, saint Augustin et saint Grégoire, et que, chez les Grecs comme chez les Latins, on reconnaît que les Juifs recevront l'Antéchrist, inutile, ce nous semble, d'apporter de plus amples témoignages.

 

II

 

   Ce qu'il importe de remarquer, c'est que presque tous les témoignages relatés ci-dessus sont principalement fondés sur deux textes l'un, de Jésus-Christ, adressé par lui aux Juifs : Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne m'avez pas reçu ; un autre viendra en son nom, et vous le recevrez (33). À propos de ce. texte, saint Thomas d'Aquin observe que plusieurs faux Messies ayant été déjà reçus par les Juifs, tel que fut, par exemple, le fameux Bar-Kochébas, sous le règne de l'empereur Adrien, il s'ensuit que ce texte considéré en lui-même pourrait ne pas être absolument convaincant en faveur de l'opinion commune qui le rapporte à l'Antéchrist et à sa réception par les Juifs. Mais, ajoute saint Thomas, ce texte peut être probablement reçu en ce sens à cause de l'autorité des saints Pères qui l'ont entendu ainsi : Locus probabilis est propter auctoritatem sanctorum Patrum (34).
   Le second texte, qui tend à faire croire que les Juifs se montreront partisans zélés de l'Antéchrist, est celui de saint Paul, dans sa description prophétique de l'Antéchrist : Parce qu'ils'ont point reçu l'amour de la vérité pour être sauvés, Dieu leur enverra une opération d'erreur, en sorte qu'ils croiront au mensonge (35). Il est vrai que cette parole en elle-même peut regarder non seulement les Juifs incrédules, mais aussi les Gentils apostats ou infidèles qui abandonneront la vérité, ou qui refuseront de la recevoir ; mais la plupart des saints Pères qui ont commenté ce texte, l'ayant spécialement appliqué aux Juifs du temps de l'Antéchrist, il y a encore lieu de conclure avec saint Thomas qu'il en sera probablement ainsi à cause de l'autorité des saints Pères.

 

III

 

Ce qui achève de corroborer cette opinion, c'est l'adhésion que lui apportent, dans l'interprétation qu'ils font des deux textes précités, la plupart des exégètes modernes :
Cornelius a Lapide : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son nom, vous le recevrez. Cet autre sera l'Antéchrist, auquel croiront les Juifs, qui ont rejeté le Christ, selon cette annonce de saint Paul : C'est pourquoi Dieu leur enverra une opération d'erreur, en sorte qu'ils croiront au mensonge (36). »
   Bible de Vence : « Saint Ambroise dit que l'Antéchrist se servira même des saintes Écritures pour prouver qu'il est le Christ (37). La plupart des anciens et des modernes tiennent le même langage. Cette opinion est fondée sur ce que l'on croit communément qu'il sera reçu par les Juifs... Cette opinion est fondée sur deux textes d'abord sur cette parole que Jésus-Christ adresse aux Juifs : Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne m'avez pas reçu ; si un autre vient en son nom, vous le recevrez. Ensuite, sur cette parole de saint Paul : Parce qu'ils n'ont point reçu l'amour de la vérité pour être sauvés, Dieu leur enverra une opération d'erreur, en sorte qu'ils croiront au mensonge (38). »
   Sainte Bible de Carrières et Ménochius : « Si un autre vient en son propre nom, c'est-à-dire quiconque, mais principalement celui qu'on appelle l'Antéchrist. Vous le recevrez : vous l'accepterez comme étant le Christ et vous serez ses adhérents (39). »
   Migne, cours d'Écriture sainte : « Que si autre vient en son propre nom ; c'est-à-dire, selon l'explication de tous les saints Pères, lorsque l'Antéchrist viendra en son propre nom, agissant par son propre esprit, et non par l'esprit et la puissance de Dieu, vous ( les Juifs) le recevrez, et vous vous attacherez à le suivre par un effet de l'aveuglement de votre cœur, livré par l'orgueil aux ténèbres de l'impiété (40).
   B. Piquigny : « Parce qu'ils n'ont pas reçu la charité de la vérité pour être sauvés, Dieu leur enverra une opération d'erreur, en sorte qu'ils croiront au mensonge. Telle sera la terrible et juste punition des incrédules et principalement des Juifs obstinés ils croiront à l'Antéchrist mensonge, eux qui n'ont pas voulu croire au Christ vérité (41). »
   Abbé Drach : « Saint Jérôme, saint Augustin, Théodoret, Ocuménius et Théophil., et à leur suite Estius, pensent que saint Paul a ici en vue particulièrement les Juifs, dont un grand nombre croira à l'Antéchrist (42).
   Le R. P. Knabenbauer, de la Compagnie de Jésus, tout en admettant que le texte de saint Jean se rapporte à tous les faux messies qui ont entraîné à. leur suite le peuple juif, ne laisse pas de reconnaître que ces paroles : Si un autre vient en son nom ; vous le recevrez, désignent aussi l'Antéchrist accepté dans l'avenir (43).

 

IV

 

   En voyant s'accroître tous les jours l'énorme puissance financière des Juifs, leurs intrigues, l'escalade qu'ils font de toutes les premières places dans les principaux États, leur entente d'un bout du monde à l'autre, on n'a plus de peine à admettre et à comprendre comment ils pourront contribuer à l'établissement de la puissance formidable de l'Antéchrist. À l'une des audiences du fameux procès Dreyfus à Rennes, allusion a été faite à une parole sensationnelle qu'aurait prononcée l'empereur d'Allemagne, Guillaume II, et qui serait celle-ci « Cette affaire démontre que les Juifs deviennent trop puissants dans le monde et qu'il faut aviser (44). »... Sire, il est trop tard, si nous sommes voisins des temps et de l'empire de l'Antéchrist !


(1) Iren, Adv. hæres., lib. V, cap. XXI.
(2) S. Hippol., Orat. de consummat. mundi.
(3) Hilar., Can. XV in Matth.
(4) Cyril. Hierosol., Cateches. XV.
(5) Gregor. Nazianz., Orat. XLVII.
(6) Ephr., Serm. de Antichr.
(7) Ambros., in Psalm. XLIII.
(8) Hieron., Epist. 151, ad Algasiam, quæst. II ; Comm. in Dan. II, 24 ; in Abdiam, XVIII ; in Zachar., 17.
(9) Chrysost., Homil. XL in Joannem.
(10) Prosper., in Dimidio temporis, IX.
(11) Cyril. Alex., in Joann., lib. III, cap. VI.
(12) Theodor., in IIa ad Thessal., cap. II.
(13) Ibid., in Epitome divinorum Decretorum, lib. V, cap. de Antichristo.
(14) Victorin., in Apocalyp.
(15) Gregor. Magn., in I Regum, II.
(16) Aret., in Apocalyp., II.
(17) V. Beda, in Joan. V, ad vers. 43.
(18) Joan. Damasc., De fide orthodoxa, lib. IV, cap. XXVII.
(19) Theophyl., in Joan., cap. V, 43.
(20) Ocumen., in II ad Thessal., cap. II.
(21) Euthym., in Joan., V, 43.
(22) Rabban., Opuscul. de Antichristo.
(23) Ouvrage rarissime, imprimé en 1537. Son auteur, inconnu, parait avoir vécu au temps de Charlemagne.
(24) Attercat. Synag., cap. XIV, fol. 86, 1re col. ; Coloniæ, ann. 1537.
(25) Anselm., in Elucidario.
(26) Sander. De visibiti Ecclesiæ Monarchia, lib. VIII, cap. XVI.
(27) Bellarm., De Rom. Pontif., lib. III, cap. XII.
(28) Acost., De novissimis tempor., lib. II, cap. V.
(29) Viega, Apocalyp. Comment., II, section VII.
(30) Lessius, Disputat. de Antichr., Demonstr. VI.
(31) Suarez, t. II, in 3a part., disp. 14, sect. IV.
(32) Florimundus, De Antichr., cap. XVI.
(33) Joan., V, 43
(34) S. Thom., disp. 54, sect. I, § Dico tertio.
(35) 11 Ep. ad Thessal., II, 10.
(36) Corn, a L., Comment. in Joan., V, 43 ; Cf. in II Thessal. II, 10.
(37) Ambr., in Luc. XII.
(38) Bible de Vence, dissert. sur l'Antéchrist, t. XXIII, pp. 78, '79, Paris, 1829.
(39) Carri. et Ménoch. in Joan. V, 43.
(40) Migne, Comment. in Joan., t. XXIII, pp. 214, 215.
(41) Bern. a Picon., in II ad Thessal., II, 10.
(42) La Sainte Bible, Epit. de S. Paul avec Comment. de l'abbé Drach ; Lethielleux, Paris, p. 556.
(43) Knabenbauer, Comment. in Joan., p. 210.
(44) Une dépêche sensationnelle :
« A l'audience du conseil de guerre de ce matin, le commandant Cuignet s'est exprimé en ces termes : « Il y avait dans le dossier une pièce à laquelle je fais allusion. Je veux parler de la dépêche du 16 novembre 1897 qui a été transmise par un attaché d'ambassade au ministre des affaires étrangères et que vous avez dû voir.
« Cette dépêche a été communiquée au ministre de la guerre par les soins des Affaires étrangères, le 17 novembre 1897. »
« Nous sommes en mesure, dit à ce sujet le Soir, de donner presque textuellement la dépêche laquelle fait allusion M. le commandant Cuignet. La voici : J'ai eu l'honneur d'être abordé hier, au bal de la cour, par le souverain, qui, sans se prononcer sur le fond de l'affaire Dreyfus, m'a déclaré que cette affaire démontrait que les Juifs devenaient trop puissants dans le monde et qu'il fallait aviser. »
(Le Nouvelliste de Lyon,
5 septembre 1899.)