De l'Extase au Mariage Spirituel

« Ce que Dieu veut, c'est nous 
transformer en dieux et nous donner, 
par participation, ce qu'il est lui-
même par nature ».
(Saint Jean de la Croix, 
Avis et Sentences Spirituels, N° 132).


     Dans une précédente étude nous avons décrit les angoisses de l'âme plongée dans les ténèbres de la nuit de l'esprit. Et voici que tout à coup, dans cette âme qui se croyait à jamais abandonnée de Dieu, s'allume une flamme nouvelle, inattendue, dont l'ardeur jaillissante grandit peu à peu et l'emporta à la recherche de Celui qui lui paraissait perdu sans retour et qu'elle n'a pas cessé d'aimer. Et, bientôt, elle éprouve comme une présence particulière de Dieu en elle ; mais il lui semble qu'elle est bien, plutôt en Dieu que Dieu n'est en elle ; elle se sent envahie en quelque sorte et possédée par un Être tout-puissant qui ne l'arrache à elle-même que pour l'attirer tout entière à Lui et l'immerger dans sa substance. Ce n'est plus elle qui s'unit à Dieu dans, l'effusion de la grâce ; c'est Dieu qui l'unit à Lui dans une étreinte dont elle subit passivement la force et qui la remplit d'une délectation jusqu'alors inconnue. L'œuvre de la déification commence. Dieu la conduira par les ravissements et les extases jusqu'à cet état d'union parfaite et permanente, que les .mystiques ont appelé le « mariage spirituel ».
 

I

     A l'âme qu'il veut s'unir dans les étreintes de l'amour déifiant, Dieu a ravi, par des purifications successives et douloureuses, son sens propre et sa volonté propre ; elle est devenue entre ses mains la chose dont il use à son gré ; elle lui appartient tout entière, puisqu'il n'y a plus rien en elle qu'il n'ait envahi et pénétré de sa flamme ; et elle brûle à son tour de ce même feu divin, qui la consume totalement et la fait fondre en amour. Et alors, note saint Jean de la Croix, « s'accomplit en elle ce qui est dit de l'Épouse du cantique, qui s'attendrit de la même façon, ainsi qu'elle le déclare : Aussitôt que l'Époux parla, Je me trouvai hors de moi (V. 6). » (1). Un nouvel état spirituel s'instaure dans l'âme qu'a blessée la flamme de l'amour divin ; la .plupart des mystiques le désignent indifféremment sous le nom de ravissement ou d'extase : « L'extase, dit Saint François de Sales, s'appelle ravissement, d'autant que par elle Dieu nous attire et élève à soi ; et le ravissement s'appelle extase, en tant que par lui nous sortons et demeurons hors et au-dessus de nous-mêmes, pour nous unir à . Dieu » (2). Avec sainte Thérèse nous distinguerons le ravissement de .l'extase par les traits qu'elle a elle-même pris soin ;de noter.

     Ce qui caractérise le ravissement, c'est la force: impétueuse et irrésistible avec laquelle l'âme est arrachée à elle-même et emportée vers son Créateur.. « Ici, dit sainte Thérèse, il n'y a aucun moyen de résister... Très souvent même, prévenant toute pensée, toute coopération, Je ravissement font sur vous avec une impétuosité si soudaine et si forte que vous voyez, que vous sentez s'élever cet aigle puissant, qui vous emporte sur ses ailes.... Mon âme était enlevée, et même ordinairement ma tête suivait ce transport sans qu'il y eût moyen de la retenir ; quelquefois même, le corps tout entier était transporté lui aussi, et ne touchait plus terre.. » (3). Les cas de lévitation sont rares ; ce qui est fréquent, .c'est l'insensibilité du corps, que l'âme ne semble plus animer : « durant cette visite de l'Esprit de Dieu, remarque Saint Jean de la Croix, l'esprit de l'âme est ravi avec grande vigueur pour entrer en rapport avec l'Esprit de Dieu et il détruit le corps ; il ne sent plus par lui, il n'agit plus par lui, parce qu'il agit en Dieu. Aussi l'apôtre saint Paul a dit que, durant tout son ravissement, il ne savait pas si son âme l'éprouvait dans son corps. Il n'en faut pas conclure que l'âme détruit le corps, et le dépouille de la vie surnaturelle, mais seulement qu'elle n'a plus aucun agir chez lui ; et telle est la raison pour laquelle dans ces rapts et vols de l'esprit le corps demeure privé de sentiment. Lui .causerait-on d'extrêmes douleurs, il ne sentirait rien (4).

     Quels bouleversements ne doit pas produire dans une âme, ainsi ravie en Dieu, cette « sortie hors d'elle-même » qui la transporte si près de son Créateur qu'elle n'aperçoit plus la distance qui les sépare et se sent toute en Lui, comme sa chose propre, sans aucune division ? Sainte Thérèse, qui a éprouvé les .effets du ravissement, les a notés avec soin. « Le ,Premier, dit-elle, c'est de montrer le souverain pouvoir de Dieu. Quand Sa Majesté le veut, nous sommes aussi incapables de retenir le corps que l'âme et nous n'en sommes plus les maîtres... et on est pénétré de la crainte la plus vive, mais cette crainte est enveloppée de l'amour le plus ardent... Un autre effet du ravissement, c'est un détachement merveilleux... On devient alors si étranger à toutes les choses d'ici-bas que le fardeau de la vie devient beaucoup plus pénible. On éprouve ensuite une peine que nous ne saurions nous procurer nous-mêmes ni éloigner de nous quand nous l'avons... c'est un délaissement extrême... une solitude où l'âme se voit en proie à une peine subtile et pénétrante... L'âme, se semble, n'est plus en elle-même, mais sur le faîte ou la partie la plus élevée d'elle-même, au-dessus de toutes les créatures. On dirait qu'elle habite plus haut encore et se trouve au-dessus de la partie la plus élevée d'elle-même... L'âme est dans un état tel qu'il ne lui vient aucune consolation du Ciel, où elle n'habite pas encore, ni de la terre où elle n'est plus et d'où elle ne peut point en recevoir... L'âme ne veut plus que son Dieu et elle le veut tout entier. »(5).
 

     Cet état de sublimité spirituelle comporte assurément sa souffrance, mais il a aussi sa récompense et ses joies. Il nous apprend à mieux connaître quelle est notre véritable patrie et que nous sommes sur la terre des pèlerins en marche vers leur destinée éternelle. Si l'âme prend alors de sa misère, de sa bassesse, de son néant, une conception plus profonde et plus vraie, c'est qu'elle a reçu de Dieu des lumières spéciales qui lui ont révélé en même temps la grandeur et la majesté de son créateur ; et les visions que Dieu lui accorde au cours de ses ravissements lui sont un puissant secours pour porter les croix dont elle est chargée. Disons enfin, que parmi les effets du ravissement, « il faut compter une jubilation excessive que Dieu envoie à l'âme de temps en temps et dont elle ne peut comprendre les étranges transports... Cette joie que l'âme ressent est si excessive que, ne se contentant pas d'en jouir seule, elle voudrait pouvoir la dire et en faire part à tout le monde... Il lui semble qu'elle s'est retrouvée elle-même et, à l'exemple du père de l'enfant prodigue, elle voudrait convier tout Je monde à partager sa joie et célébrer par de grandes réjouissance.; l'heureux état où elle se trouve. Elle ne saurait, en effet, douter qu'elle ne soit alors en assurance ; et, selon moi, elle a raison de juger de la sorte, car une si grande joie, si intérieure, accompagnée d'une si grande paix et qui n'aspire qu'à exciter toutes créatures à louer Dieu, ne saurait venir du démon. » (6).

     Le ravissement n'est qu'une touche délicate et passagère par laquelle Dieu prépare l'âme peu à peu à une faveur plus élevée et plus rare, l'extase, au cours de laquelle se célébreront les fiançailles spirituelles. On comprend que cet état ne soit pas sans danger pour le corps ; car il suppose une âme à ce point détachée d'elle-même et absorbée en Dieu, que le lien qui la retient à son corps peut à tout instant se rompre. « Bien que cet état soit de courte durée., dit sainte Thérèse (7), il laisse le corps absolument brisé , le pouls est alors si lent que l'on semble vraiment sur le point de rendre l'âme à Dieu, ni plus ni moins ; le corps perd sa chaleur naturelle ; mais le feu intérieur qui consume l'âme est tellement ardent que, s'il augmentait quelque peu, Dieu la mettrait ( en la faisant mourir ) au comble de ses désirs. Elle est comme une personne suspendue en l'air, qui ne peut se reposer sur rien de la terre ni monter au Ciel. Embrasée de la soif de voir Dieu elle ne peut arriver jusqu'à l'eau qui la désaltérerait ». « Il y a deux choses, ajoute sainte Thérèse, dans cet état spirituel qui exposent au danger de mort. L'une, c'est la souffrance dont je viens de parler et qui constitue vraiment un danger même très grave. L'autre, c'est la joie si excessive et la consolation si extraordinaire que l'âme éprouve : il semble réellement que l'on se meurt et qu'il ne manque plus qu'un rien à l'âme pour se séparer du corps. »

      Mais comment décrire l'extase ? « Chaque extase est une extase nouvelle et toutes les extases sont une seule chose inénarrable. Les révélations et les visions se succèdent sans se ressembler. Délectation., plaisir, joie, tout se succède sans se ressembler. Oh ! Ne me faites pas parler, je ne parle pas, je blasphème et, si j'ouvre la bouche au lieu de manifester Dieu, je vais le trahir » (8). Nous noterons toutefois que c'est à cette étape du progrès spirituel que s'accomplissent les « fiançailles » de Dieu avec l'âme qu'il s'est choisie pour épouse. « Quand l'âme est parvenue à une parfaite pureté en soi et en ses puissances, dit saint Jean de la Croix, quand sa volonté n'est plus sujette à n'importe quel goût et appétit étrangers selon la partie inférieure et supérieure, et qu'elle a prononcé en Dieu le oui du détachement de toutes choses, alors la volonté de Dieu et celle de l'âme étant une, par consentement spontané et libre, l'âme en est arrivée à posséder Dieu par grâce et volonté, Pour répondre au oui de l'âme. Dieu a donné son oui par le don entier de sa grâce.. En cela consiste le haut état des fiançailles spirituelles entre l'âme et le Verbe de Dieu et en cet état le fiancé lui accorde ses meilleurs dons, lui fait de fréquentes et très affectueuses visites, accompagnées de précieuses faveurs et de délices qu'il prodigue à l'âme (9).

     Et voici le chant d'amour de l'âme élevée à la dignité de fiancée de son Seigneur : « quelle est cette douceur qui parfois, lorsque je songe à Lui, me touche et m'attache avec tant de véhémence et de suavité ? C'est comme si j'allais m'être enlevée à moi-même pour être ravie je ne sais où. Soudain, je me trouve nouvelle et toute transformée et je ne, saurais exprimer comme je suis bien. Ma conscience est ensoleillée, j'oublie la peine de toutes mes misères passées. Mon esprit exulte, mon intelligence s'éclaire, mon cœur s'illumine, nies désirs s'égaient, je vois que je suis ailleurs, je ne sais où ; il y a là, à l'intérieur, quelque chose que mon amour tient embrassé, et je ne sais ce que c'est ; et cependant je voudrais de toutes mes forces le retenir et ne le perdre jamais. Mon esprit lutte en quelque sorte, délicieusement pour ne pas se retirer de Celui qu'il veut étreindre toujours, et comme s'il avait découvert en Lui la fin de ses désirs, il exulte souverainement et ineffablement, sans rien chercher de plus, sans aspirer à rien au-delà, voulant être ainsi sans cesse. Est-ce Lui, mon Bien-Aimé ? » (10).
 

III

     Dans la période des ravissements et des extases, l'âme est comme perdue en Celui qui est devenu son fiancé selon l'Esprit et elle marche « hors de soi ». Mais son union avec le Bien-Aimé n'a lieu que par intervalles, de sorte qu'elle a encore à souffrir de son absence.
C'est seulement dans une union permanente que l'âme peut jouir de la suprême félicité que Dieu réserve ici-bas à ceux qu'il aime d'un amour d'élection. Mais il s'agit alors d'une faveur infiniment supérieure aux simples fiançailles et qui exige, dit saint Jean de la Croix, « une transformation dans laquelle les deux parties se donnent et se livrent l'une à l'autre, d'une manière absolue, par une certaine consommation de l'union d'amour qui, élevant l'âme au-dessus d'elle-même, la divinise et la rend, pour ainsi parler, Dieu par participation, autant du moins que la chose est possible dans ce monde » (11). De cet état transcendant que les mystiques ont appelé union transformante ou « mariage spirituel », et dont Ruysbroeck déclare que c'est la « canicule de la vie intérieure », le Docteur mystique ajoute qu'il préférerait ne rien dire, « pour ne pas faire croire que mes paroles épuisent le sujet, car le langage humain manque de mots pour expliquer et nommer les choses de Dieu si hautes et si sublimes que ces âmes expérimentent. Ce que ces faveurs disent, l'âme l'entend pour soi, le sent pour soi, en jouit et garde le silence. L'impression de tout cela ressemble d'une certaine façon à la pierre blanche qui sera donnée, selon saint Jean, à celui qui vaincra, et « sur cette pierre est écrit un nom que personne ne connaît si ce n'est celui qui le reçoit. »(Apoc., 11, 17 )(12).

     L'état de l'âme transformée en Dieu par une union qui se fait de la substance même de Dieu à la substance de l'âme, donc selon l'essence et non plus simplement, comme auparavant, dans les puissances ou leurs opérations, est en soi ineffable ; nous pouvons cependant le définir d'un mot que nous empruntons au beau livre du P. CHARDON : «l'âme a perdu son non-être pour prendre un être divin » (13). C'est qu'en effet, Dieu s'est approprié la substance même de l'âme pour l'immerger dans sa propre substance, de sorte que l'âme est réellement devenue par la grâce et la volonté divines ce que Dieu est essentiellement par nature, et que tout ce qu'elle est et opère désormais, c'est Dieu qui l'est et l'opère en elle. « Tous les mouvements, opérations et penchants, dit saint Jean de la Croix, que l'âme recevait auparavant du principe et de la force de sa vie naturelle, se trouvent transformés en mouvements divins... L'entendement d'une telle âme est entendement de Dieu, sa volonté est volonté de Dieu, sa mémoire, mémoire éternelle de Dieu et sa jouissance, jouissance de Dieu. Et la substance de cette âme, tout en n'étant pas substance de Dieu, parce qu'elle ne peut se changer en elle substantiellement, cependant Unie avec Lui, absorbée par Lui, est Dieu par participation. N'oublions cependant pas que cette participation dans l'état parfait de la vie spirituelle est moins parfaite que dans l'autre vie » (14).

     L'âme déifiée n'aime donc plus rien que Dieu : elle aime Dieu par Dieu, ce qui est une première excellence, car elle aime ainsi par l'Esprit-Saint .; elle aime Dieu en Dieu, ce qui est une seconde excellence, parce que l'amour du Verbe pour son Père la consume tout entière dans la même flamme ; elle aime enfin Dieu pour Dieu même parce qu'il est, en soi, digne d'amour absolument, dans la majesté de sa Paternité éternellement féconde, ce qui est une troisième excellence.
Et l'âme déifiée, qui n'aime plus rien que Dieu, ne jouit plus de rien, si ce n'est de Dieu, en cette manifestation de sa sainte Trinité ; et elle jouit ainsi de Lui par Lui, de Lui en Lui, de Lui pour Lui ; de sorte que son amour, uniquement ordonné à la vie éternelle, ne cherche plus qu'en son Créateur son repos et sa joie, sans mélange de vanité propre ou de satisfaction égoïste.
Enfin l'âme déifiée, qui jouit de son Dieu, n'a plus de louange que pour Lui, parce qu'elle voit que Dieu l'a créée uniquement pour qu'elle chante sa louange, parce qu'elle éprouve à louer son Dieu une délectation intérieure qui surpasse tous les biens de ce monde ; parce que l'Être suprême est en soi infiniment digne de louange.

     Et, pour consommer la triple offrande de son amour, de son bonheur et de sa louange, l'âme déifiée offre à Dieu le suprême hommage de sa reconnaissance en exaltant jusqu'à l'héroïsme la Perfection de sa charité. C'est d'abord un tel oubli de soi que l'âme ne semble plus avoir d'être qui lui soit propre ; et, en même temps, elle ne trouve plus rien dans l'Univers qui lui demeure étranger, parce que en Dieu elle embrase la totalité de la création et possède toutes choses. C'est ensuite une soif ardente de souffrir qui, loin de la troubler comme autrefois, la fait pleinement adhérer à tout ce que la volonté de Dieu exige d'elle, parce qu'elle n'a pas d'autre désir que de voir s'accomplir en tout événement la volonté de son Maître. C'est, enfin, une indifférence absolue à l'égard de tout ce qui peut lui arriver de bien ou de mal ici-bas, car elle est si complètement détachée de tout ce qui n'est pas Dieu ou de Dieu, qu'elle aspire à la solitude, lorsqu'elle n'a pas à ses côtés une âme fraternelle à qui elle puisse apporter le secours de sa charité. Elle jouit de Dieu dans le silence très profond d'une quiétude à jamais inaltérable et sa joie est parfaite.

     C'est, en effet, un état permanent qui est maintenant installé dans l'âme par le mariage spirituel : « une fois que le.Seigneur, dit saint Jean de la Croix, a fait entrer l'âme dans le sublime état du mariage spirituel, elle y est fixée ; cependant, quoique sa substance y demeure toujours, ses puissances ne sont pas perpétuellement dans l'acte d'union, mais elles y participent très souvent et s'enivrent, elles aussi, dans ce cellier mystérieux où l'entendement se remplit de connaissances et la volonté d'amour » (15).« Dieu s'unit d'une façon tellement intime à sa créature, dit aussi sainte Thérèse, que suivant l'exemple de ceux qui sur la terre sont unis pour toujours, il ne veut plus se séparer d'elle. Les fiançailles spirituelles sont toutes différentes : une fois qu'elles ont été célébrées, il y a souvent séparation. Dans le mariage spirituel, il n'en est pas de même : l'âme demeure toujours avec Dieu dans ce centre dont nous avons parlé » (16). Revêtue de Dieu et baignée dans la Divinité même, l'âme est définitivement transformée en Dieu, « au point qu'eux deux ne font plus qu'un, comme il se fait, pourrions-nous dire, entre la vitre et le rayon solaire, entre le charbon et le feu, entre la lumière des étoiles et celle du soleil » (16).
     L'œuvre, de déification est accomplie et l'âme, élevée jusqu'au point culminant de sa vie surnaturelle, est parvenue au seuil même de l'éternelle béatitude.

 GABRIEL HUAN.

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(1)La vive flamme d'amour, 1êre Strophe, 2ème Vers. 
(2) Traité de l'amour de Dieu. Liv. VII, ch. IV.
(3) Vie, ch. XX.
(4) Cantique Spirituel, Eclaircissement à la 12e Strophe.
(5) Vie, ch. XX.
(6) Sainte Thérèse, Château intérieur, VIème Demeure, ch. VI.
(7) Château intérieur, VIème Dem., ch. XI.
(8) Sainte Angèle de Foligno. Le Livre des Visions,. trad Hello, P. 206.
(9) Vive flamme d'amour, 3ème Strophe, 3ème Vers.
(10) Hugues de Saint-Victor, Le gage des divines fiançailles, trad. du P. LEDRUS, Louvain, 1923.
(11) Cantique Spirituel, Strophe XXII.
(12) La vive flamme d'amour, 2e Strophe, 5e Vers.
(13) La Croix de Jésus, Tome II, P. 278-279.
(14) La vive flamme d'amour, 2e Strophe, 6e Vers.
(14) Cantique Spirituel, Strophe XXVI.
(15) Château intérieur, VIIe Dem., ch. II.
(16) Saint Jean de la Croix, Cantique Spirituel, Strophe XVII, 1er Vers.