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forces secrètes couverture

Chapitre 2

CHARLES PARLANGE

 

ET LE RAYON GUÉRISSEUR PARFAIT

 

 

 

 

Nous venons de voir que le traitement spirituel met en jeu des forces totalement distinctes de celles qui interviennent dans les autres traitements. Ces forces, on doit donc en situer la genèse dans un plan plus élevé. Par suite, elles exigent d'être étudiées avec une certaine déférence, n'excluant pas, d'ailleurs, le contrôle rigoureux des faits. Ce dernier doit être, en effet, d'autant plus strict que la cause supposée des phénomènes se place plus haut, dans des régions inaccessibles à la seule science physique, mais où le coeur humain, la piété humaine, cherchent le point fixe que leur refuse la caducité du monde sensible.

Plus la cause productrice de phénomènes supra‑normaux est élevée dans la hiérarchie des forces, plus elle se dérobe aux investigations. Celles‑ci ne peuvent la déceler que par les vibrations spéciales qu'elle imprime aux forces plus accessibles que la science classe et observe, et par les modifications qu'elle apporte aux substances qui en subissent l'action. De même, l'attraction d'un astre invisible, modifiant la révolution d'un astre connu, permet au savant de remonter de l'effet à la cause, quoique cette cause puisse se dérober aux meilleurs télescopes.

Mais, dans son domaine parfaitement délimité, la science reprend ses droits. Mane, Thecel, Phares «Pèse, compte, divise », telle est la biblique injonction qui pourrait figurer au seuil de tous ses laboratoires.

Refuser son contrôle ainsi défini, c'est encourir le reproche de charlatanisme. Ce reproche, nul ne pourra le faire à notre guérisseur, sans taxer d'imposture les savants, universellement réputés, qui en ont étudié et vérifié l'action.

On répète souvent, avec raison, que la médecine est un sacerdoce; que les confidences d'un malade à son docteur sont aussi sacrées, dans leur ordre, que celles d'un fidèle à son confesseur, dans le leur. S'il en est ainsi de la médecine, que dire alors de ce mystérieux domaine de la guérison spirituelle où le thaumaturge, communiant avec les forces d'En‑Haut, apparaît au malade comme une fugitive incarnation de la Providence?

Un tel guérisseur doit être nécessairement un homme de foi, un homme de droiture et de charité. S'il n'est pas à la hauteur de sa tâche, s'il interpose orgueilleusement son « moi », entre ses frères et l'énergie spirituelle qui l'a choisi pour « relais », il court les plus grands dangers moraux et en fait courir d'aussi graves à ceux qui s'abandonnent à lui.

La personnalité de celui qui guérit doit s'effacer totalement devant les forces curatrices supérieures dont il est le modeste instrument. Cette condition remplie, on assiste aux phénomènes les plus variés, allant du simple soulagement des souffrances jusqu'aux guérisons instantanées (et, en employant ce mot, nous nous gardons de l'appliquer aux cures obtenues dans les affections purement nerveuses où la simple suggestion réalise souvent d'apparents miracles).

Le malade n'a pas besoin d'une perspicacité particulièrement aiguë pour discerner, dans de tels cas, la classe du traitement.

 

  

Pour atteindre à ces résultats, celui qui assume la lourde fonction de guérisseur spirituel doit posséder, en sus d'une grande fermeté de caractère, le désir et la force de mener une vie exemplaire et de faire bon marché des satisfactions matérielles.

A ces caractéristiques qui ne trompent guère, ajoutons celles qui permettront de le détecter à coup sûr : humilité et simplicité; horreur de l'attitude et du battage. Le comportement opposé ‑ qui serait seulement vanité sans conséquence, chez tout autre, ‑ serait chez lui imposture sacrilège, usurpation aux conséquences immanquablement fatales, pour lui comme pour ceux qui se soumettraient à son influence. Au contraire, la vanité ou la présomption de guérisseurs n 'employant que l'excédent des forces purement humaines dont ils disposent, n'entraînent aucun inconvénient notable pour le malade. Car voici la vraie pierre de touche, qui les classe dans leurs catégories respectives : L'un sait et professe qu'il n'est qu'un instrument, bien imparfait, de l'Esprit; l'autre sait et professe qu'il porte son pouvoir en lui, ce qui est exact dans une certaine mesure, encore qu'on puisse lui rappeler la réponse de Jésus à Pilate : « Tu n'aurais nul pouvoir, s'il ne t'avait été dispensé d'en‑haut! »

Comme on le verra clairement dans la notice qu'a bien voulu nous communiquer M. Voillaume, l'une des lumières de la radiesthésie, médiums et radiesthésistes de classe décèlent immédiatement la nature des pouvoirs de Charles Parlange, car s'il possède toute la gamme des radiations identifiables chez les autres guérisseurs, quelle que soit la classe de ceux­ci, et à un degré incomparablement plus élevé, il émet en outre le mystérieux R. G. P. (rayon guérisseur parfait), inexistant chez les autres, et qui s'apparente (nous ne disons pas: s'identifie) aux radiations observées dans des centres de guérison spirituelle, tels que Lourdes ou Paray‑le‑Monial (1).

Demander pourquoi Parlange a été choisi pour répandre autour de lui le « don d'En‑Haut », équivaut à demander pourquoi la colline de Lourdes ou celle de Fourvières l'ont été, comme pendules et biomètres en enregistrent la preuve. Si regrettable que la chose paraisse à notre cerveau présomptueux, il y aura toujours, ici‑bas, des « pourquoi » sans réponse. Il faut savoir s'y résigner, trop heureux si le « comment » qui les accompagne ne se dérobe pas entièrement à notre enquête!

 

Mieux que tout commentaire personnel, la reproduction in extenso de l'étude de M. Voillaume (2) et des graphiques qu'il a bien voulu y joindre nous fournira quelque lumière sur le « comment » de l'action de Ch. Parlange.

 

 

1). Nous tenons à préciser que nous ne prétendons pas qu'aucun autre guérisseur que M. Parlange n'est capable d'émettre la radiation supérieure qui le caractérise. Cette radiation n'a été décelée chez aucun des guérisseurs, si renommés soient‑ils, qui ont bien voulu se prêter aux déterminations de M. Voillaume. C'est naturellement à ceux‑là seuls que s'applique son jugement. Encore une fois, l'Esprit souffle où il veut: la guérison spirituelle n'est le monopole de personne!

2). Auteur de l'essai sur le Rayonnement de l'homme et des êtres vivants


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